vendredi 17 juin 2016

Léa ..... Portrait "High Key" en post production



Lors de l'anniversaire de ma petite fille Emma, j'ai été séduit par l'attitude rêveuse de Léa, la fille d'un ami, et par la façon dont son visage "prenait la lumière" de la pièce. La pièce, peinte en blanc diffusait une belle et douce lumière, sans ombres trop marquées.

Merci aux parents de Léa de m'avoir autorisé à utiliser et à publier ce portrait
Dans la suite: la technique employée détaillée

Cliché original
Ce ne fut quand même pas sans quelques problèmes à résoudre.

Cliquez sur les vignettes pour les agrandir dans la "light box" pour une meilleure lecture

Histogramme du cliché
Voyons déjà ce qu'est, et ce que n'est pas, le "High Key".
D'abord, traduction: "High Key" en bon français se traduit par "Clé Haute". Il s'agit ici des "tons clés", ici les tons clairs, sur lesquels on va baser l'exposition du cliché original puis les renforcer, sans les "cramer", en post production, tout en maintenant un certain contraste avec les "tons sombres".
Il faut donc partir d'un cliché dont l'histogramme ne comporte aucune surexposition mais dont les valeurs sont plutôt dans les tons clairs et moyens (histogramme décalé vers la droite).
Beaucoup confondent "High Key" et "surexposition"...... Grossière erreur! La surexposition induit des zones "blanches cramées", à plats blancs sans aucun détails en général assez désagréables, alors que le "High Key" n'en comporte aucune!
Un peu d'histoire:
Le "High Key" est une technique de portrait apparue dans les années 30 grâce au travail du photographe de mode Edward Steichen. C'est un style très lumineux et aérien. En studio le modèle est placé devant un fond blanc dont les "valeurs" très lumineuses du visage et du fond se rejoignent et fusionnent. Le "High Key" est particulièrement adapté à la photo Noir et Blanc.
On peut réaliser un "High Key" directement à la prise de vue. Pour ce faire il est indispensable de travailler en studio avec un éclairage contrôlé, plusieurs flash et modeleurs de lumière. Il est assez rare qu'un simple amateur dispose de ces matériels onéreux et encombrants...... surtout lors d'un anniversaire familial.
Cependant on peut réaliser un beau "High Key" à l'aide de logiciels tels que Lightroom et/ou Photoshop et/ou Silver Efex Pro en utilisant un cliché pris  dans des conditions correspondant, à peu près, au standard défini plus haut.
Une condition: le cliché original doit avoir été shooté au format RAW.
En effet, le format "JPEG direct" du boîtier est un format dit compressé, selon un algorithme défini par le fabriquant du boîtier et qui supprime de nombreuses informations de couleur et de "valeurs"............ justement celles dont nous allons avoir besoin par la suite..... dommage!

Les réglages "boîtier" lors de la prise de vue
Position du soleil dans "The Photographers Ephemeris"
jour et heure de prise de vue

Lorsque j'ai surpris Léa, dans cette attitude pensive, devant ce mur en briques, j'ai tout de suite pensé à ce que j'allais tirer de ce cliché: un N&B en "High Key" après recadrage. Je n'ai pas eu le temps de régler le diaphragme sur f/2.8, qui m'aurait garanti un flou d'arrière plan encore plus prononcé. 
La photo a été prise dans une pièce entièrement peinte en blanc, éclairée par deux grandes baies: une vraie "tente à lumière diffuse". A l'heure de prise de vue le temps était ensoleillé.
Le "ton clé" était le visage de Léa, donc le réglage d'exposition devait être fait sur sa joue, en mesure spot, de façon à privilégier une "exposition techniquement correcte" sur sa peau. L'appareil a été réglé en mesure "spot", en mise au point "locale" et le collimateur de mise au point actif a été, dans un premier temps, fixé sur sa joue. En effet, sur le Sony A77,  si le mode de mesure est réglé sur "spot", et le mode de mise au point sur "local", le collimateur de mise au point choisi, est privilégié pour le réglage de l'exposition globale. Un appui sur la touche "AEL" a mémorisé les valeurs d'exposition: ISO, vitesse, et diaphragme. Dans un deuxième temps, j'ai déplacé le cadrage et changé de collimateur de mise au point pour utiliser celui que j'ai placé sur son oeil visible. La mise au point finale a donc été faite sur son oeil. Les valeurs d'exposition n'ont pas changé car elles étaient mémorisées (pour les annuler il aurait fallu que j'appuie à nouveau sur "AEL"). Ensuite ...... shoot!

On résume déjà, il nous faut:
Un cliché non surexposé, fort en tons clairs et moyens, faible en tons foncés, au format RAW.

Les problèmes rencontrés ici:
-Le cliché devra être converti en N&B
-Le "plan" est trop général, le fond, bien que flou, est trop présent. Recadrage impératif.
-Le fond restant devra être "sur-flouté" de façon sélective
-La chevelure et les yeux de Léa devront être contrastés sélectivement
-Tout ce qui n'est pas le visage de Léa devra être éclairci
-Le "bruit de luminance" est assez présent: ISO 4000 (la conversion N&B le transformera en "grain argentique")
Vaste programme.....

Première étape: préparation du RAW original dans Lightroom
Recherche et réduction des "hautes lumières cramées"

 1- chasse aux "zones cramées" on s'aperçoit qu'elles seront peu gênantes après le recadrage serré envisagé, rien n'empêche, néanmoins, de les éliminer par une action sur les curseurs  "hautes lumières" et "blanc" à tirer vers la gauche. 





 2- recadrer le cliché pour éliminer le fond restant trop présent et le transformer en portrait serré 





Deuxième étape: Transfert vers Photoshop
Photoshop va permettre, à l'aide des filtres et des masques de fusion d'appliquer un flou sur tout ce qui n'est pas le visage de Léa. Ce flou pourra être ajusté et réglé "à vue".
On transfère le cliché de Lightroom vers Photoshop: dans Lightroom clic droit sur la vignette du cliché dans le film fixe > modifier dans > modifier dans adobe Photoshop XX, puis sur le menu pop‑up qui apparaît: clic sur "rendu dans Lightroom". Photoshop s'ouvre avec le cliché en fenêtre de travail. Avec cette procédure, lors de la fin du travail et de la fermeture de Photoshop le résultat sera importé dans Lightroom .
Veillez à ce que les paramètres d'enregistrement soient fixés sur "enregistrer au format "psd"": ainsi tous les calques seront présents et on pourra revenir, ultérieurement, sur les réglages et travaux effectués dans Photoshop.

Fichier transféré dans photoshop,
filtre "flou de l'objectif applique au calque "copie"

Une fois le cliché transféré dans Photoshop: double clic sur le calque nommé "arrière plan" pour le transformer en calque simple puis "Ctrl J" pour dupliquer ce calque. On protège ainsi l'original (calque 0), ce qui permettra, éventuellement, d'annuler les opérations futures par suppression, complète ou partielle, des calques produits par les différents traitements et de retrouver intact l'original (calque 0).
Sélectionner "claque 0 copie", c'est sur ce calque que nous allons travailler
L'écran "pop up" de réglage du filtre "flou de l'objectif"
1- Menu Filtre > Atténuation > flou de l'objectif. Ce filtre permet de simuler le flou obtenu, à la prise de vue, par l'utilisation d'une très grande ouverture du diaphragme de l'objectif (f/1.4 voire plus grand).
Inconvénient: il s'applique à l'ensemble du cliché; il faudra donc un traitement supplémentaire pour le faire disparaître là ou il n'est pas souhaité.
En jouant sur les différents curseurs, et en regardant le fond, j'ai obtenu le flou que je souhaitais sur le fond du cliché.
Bon,...... Léa aussi en a pris un sacré coup, mais ce n'est pas grave on fera réapparaître son joli minois, bien net, plus tard à l'aide des masque de fusion de Photoshop 

Les "outils" utilisés avec les "masques de fusion" de Photoshop
2- On joue avec les "masques de fusion". (Pour les besoins du "tuto" les palettes d'outils utilisées ont été ramenées sur la zone de travail) 

Qu'est ce qu'un masque de fusion?
Sur la palette de gauche vous voyez les deux calques: "Calque 0" qui est net et "Calque 0 copie" qui a reçu le filtre "flou de l'objectif". Sur ce dernier vous voyez une "vignette blanche" qui est le fameux "masque de fusion". Ce masque est obtenu en cliquant sur l'icône "masque de fusion" en bas de la fenêtre des calques.
Si j'utilise l'outil "pinceau" réglé sur "noir" et que je peins sur le masque, en noir, sur le visage de Léa je vais "protéger" son visage de l'effet du filtre et faire "réapparaître net" son joli minois. La capture d'écran est assez explicite pour se dispenser de longs discours.
Cependant:
- bien veiller à peindre SUR LE MASQUE: il doit être sélectionné (clic dessus)
- dans le cadre de ce tutoriel je n'ai pas "fignolé" la précision de la peinture noire sur le masque.
Rappel:
Il faut se rappeler la règle suivante: "LE BLANC RÉVÈLE, LE NOIR PROTÈGE".
Vous pouvez donc réparer une erreur en peignant en blanc sur le masque, le flou reviendra là ou vous peignez en blanc.
Pour peaufiner l'effet, vous pouvez aussi varier la dimension du pinceau, son opacité, sa densité, dans les paramètres de réglages de l'outil en haut à gauche de l'écran (réglages du pinceau) ce qui permet d'obtenir tous les effets souhaités.
Outil "améliorer le masque"..... faut maîtriser ☺
Pour peaufiner encore plus le masque, vous pouvez aussi utiliser: menu "sélection" > améliorer le masque. Cependant, il faut, là, bien maîtriser cet outil. Ici, il n'est pas nécessaire de détourer tous les petits cheveux qui débordent, un léger "flou Hamiltonien" (voir en "remarques" en fin de post) apportera un certain onirisme au portrait si son contour n'est pas "brutal". C'est pourquoi j'ai utilisé un pinceau au contour très progressif.


Troisième étape: retour dans Lightroom pour conversion N&B et réglages finaux
Lorsque le travail est "satisfaisant" vous fermez Photoshop en enregistrant AU FORMAT "PSD" (format propre à Photoshop) qui conserve tous les calques et réglages utilisés. Le cliché modifié s'importe d'office dans Lightroom. On ouvre le cliché revenu de Photoshop dans Lightroom.
On rappelle que:
Lightroom est un logiciel "paramétrique", toutes les actions effectuées sont totalement "réversibles". Aucune modification n'est appliquée sur le cliché original, toutes les actions effectuées sont enregistrées sous forme de "paramètres" dans la base de données interne de Lightroom. Les modifications ne sont appliquées définitivement que lors de l'exportation du travail.
L'exportation crée fichier un JPEG qui peut être enregistré n'importe ou, à votre convenance, sur votre disque dur.

Méthodes de conversion N&B:
Il existe plusieurs méthodes de conversion d'un cliché couleur en valeurs de gris ou conversion N&B
différence "auto <> désaturation"
Ici, spécifiquement, peu de différence
1- dé-saturation simple: consiste à mettre le curseur saturation à "0", en général le résultat est assez plat et peu flatteur. C'est, en général, la méthode employée dans le boîtier lorsque on shoote en JPEG en paramétrant l'appareil sur "N&B".
2- dans Lightroom en cliquant sur "automatique" dans le panneau "N&B". Là, c'est déjà mieux car le logiciel analyse les valeurs de luminosité et de contraste de chacune des couches "rouge, vert, bleu" du cliché pour produire une conversion qui servira de base au "peaufinage" ultérieur de la conversion à l'aide des huit curseurs de réglage et/ou de l'outil "réglage de la cible"

3- en utilisant directement l'outil et les curseurs signalés en "2", c'est la méthode retenue ici. J'ai d'abord utilisé le "2" puis le "3"

panneau "conversion N&B": mélangeur de couches
1- Conversion N&B. Lightroom dispose d'un "mélangeur de couches" qui va permettre de réaliser la conversion en N&B SANS PERTE DES INFORMATIONS DE COULEUR. Comme exposé plus haut, dans les panneaux d'outils situés à droite de la fenêtre de travail cliquer sur "NB".
Lightroom va automatiquement produire une conversion telle qu'exposé plus haut. On voit la position, non neutre, des huit curseurs permettant de régler la luminance des huit teintes prises en compte.
2- peaufiner la conversion. Lightroom dispose de l'outil "réglage de la cible". En cliquant dessus on ouvre une flèche mobile que l'on peut positionner, à loisir, sur le cliché. Là ou il est positionné le logiciel détermine la teinte qui va être travaillée, ici le pourpre (en sur-brillance dans le panneau de l'outil). En maintenant le "clic gauche" de la souris et en déplaçant la cible vers le haut on éclairci, vers le bas on assombri la teinte traitée. On va ainsi pouvoir régler "à vue" le rendu des valeurs de gris. C'est beaucoup plus efficace et rapide que de "bouger les curseurs" directement dans le panneau.
Attention, toutefois, à ne pas exagérer la correction: on obtient vite un résultat déplorable.... immédiatement visible dans la fenêtre de travail. On peut donc "faire machine arrière".

Quatrième étape: peaufiner le rendu final
Travail au pinceau: retouche locale. Lightroom dispose de cet outil qui permet de multiples réglages locaux: voir la capture d'écran ci dessous et les curseurs actionnées pour chaque pinceau. 

Paramétrage des deux "pinceaux" utilisés
ici il est utile de cliquer sur la vignette pour l'agrandir
Depuis sa version 5 Lightroom dispose d'une possibilité d'afficher et d'affiner  les zones sur lesquelles vont être appliquées les corrections induites par les différents curseurs. En cochant la case "afficher l'incrustation de masque" on visualise ces zones et on peut les définir précisément en peignant sur le cliché, en ajouter, c'est le paramétrage par défaut, ou en retirer en peignant tout en maintenant appuyée la touche "Alt" (Cmd sur mac). Ici les zones qui vont être "touchées" par les curseurs apparaissent en rouge. La pose du pinceau est matérialisée par un "plot" blanc et noir quand le pinceau est "actif" (sélectionné) ou blanc quand il est inactif , non sélectionné. Pour le sélectionner: cliquez dessus!.
Bien que l'on travaille en N&B, il ne faut pas oublier que les informations de couleur sont toujours présentes. Cela permet des réglages plus fins en utilisant les curseurs agissant sur celles ci (température de couleur, teinte et saturation), ce dont je ne me suis pas privé (pinceau 1), on obtient ainsi des effets quelques fois surprenants et, comme tous les réglages se font "à vue", le travail est assez facile
Avec le "Pinceau 1", j'ai essentiellement travaillé la chevelure de Léa, assombrissement (exposition -0.32), plus de contraste général (+40), augmenté la "clarté (micro contraste à +49), la netteté (+61) et ajouté un poil de "bruit" (+36)
Avec le "Pinceau 2", j'ai travaillé le regard, œil, cils et sourcils de Léa en augmentant le contraste (+59), en assombrissant les "ombres" (-38), en augmentant le "micro contraste" (clarté à +47) et la netteté (+61)
Voila pour les réglages concernant le visage du modèle.

Utilisation du "filtre dégradé circulaire" et de son "pinceau"dédié
Au final il nous reste à accentuer la luminosité du fond pour bien dégager le minois de Léa de celui ci et rendre ce fond totalement "non accrocheur" pour le regard. On concentre ainsi le regard de l'observateur sur le visage du modèle.

Utilisation et réglages du "filtre dégradé circulaire"
Lightroom dispose pour ce faire d'un outil "filtre dégradé circulaire" doté, également, d'un pinceau de retouche qui permet de modeler le masque et les endroits ou les corrections vont s'appliquer. Comme vu précédemment ce filtre est matérialisé par un "plot"
Pour cette opération, ne surtout pas cocher la case "inverser le masque": on agirait alors sur le visage de Léa et non sur l'environnement.
Pour "poser le filtre", cliquer sur le visage et développer l'ellipse par un "cliqué tiré". On peut revenir sur l'orientation et les dimensions à l'aide des poignées et de l'outil rotation, activé en cliquant à proximité du tracé de l'ellipse dans le cliché.
J'ai modifié un peu le masque, avec le pinceau "-" pour en supprimer les zones sur lesquelles je ne voulais pas agir. Les principaux réglages, qui concernent donc le fond, figurent en encadré dans le panneau sur la capture d'écran.

Voila, le boulot est fini

Remarques: 

- Les différents traitements subis par le cliché ont fait apparaître trois petites zones "totalement cramées" (en rouge sur la capture d'écran) et non rattrapables malgré des réglages "hautes lumières" et "blancs" descendus à -100. Il est hors de question d'agir sur le curseur "exposition" : il intervient sur la totalité du cliché et "assombrit en bloc", ce qui n'est pas l'effet recherché.

Ces "HL Cramées" viennent du cliché original et sont ce qu'on appelle des "Hautes lumières spéculaires" ( reflets sur des objets brillants). Ici, elles sont de petite tailles, placées dans un endroit qui ne présente aucun intérêt et que l'on a souhaité rendre flou et ultra lumineux. Elles sont donc "acceptables" sans gêne pour la lecture de l'image.

Effet "Hamiltonien"

 - Effet "Hamiltonien". Dans les années 60, donc du temps de l'argentique, on obtenait des flous "oniriques" à la prise de vue en appliquant, localement (pourtour), en couche minces, des matières grasses (notamment de la vaseline) sur un filtre neutre vissé sur l'objectif.

On retrouve ces effets sur certaines photos du photographe Britannique David Hamilton et dans le film "Le Grand Meaulne" réalisé par Jean Daniel Verhaeghe sorti sur les écrans en 1967 sur la base du roman éponyme d'Alain Fournier.

Depuis l'avènement du "numérique" et de logiciels tels Potoshop et Lightroom.... plus besoin de "bousiller" un filtre UV, réservé à cet usage pour obtenir cet effet .... heureusement!

-Tirage papier ultérieur . Attention Mon Sony A77 a produit un cliché original en 6000x4000 pixels (24 mégapixels natifs) soit une dimension physique réelle de 33,87 cm en largeur par 50,80 cm en hauteur. Le recadrage drastique l'a transformé en un cliché de 1486x2228 pixels soit une dimension réelle de 12,58 cm en largeur et 18,96 cm en hauteur. De plus l'exportation a été faite en JPEG, format compressé dit "destructif". On ne peut donc envisager un tirage papier de qualité qu'au format 13x18 cm. En exportant au format "Tiff", non destructif lui, on obtient un cliché qui "pèse" 18,9 Mo, le JPEG de plus haute qualité "pèse", lui, 1.89 Mo...... preuve qu'il manque pas mal de choses dedans. Peut être que en Tiff on peut envisager un tirage en 30x40cm de bonne qualité. A vérifier!

- Ici j’ai utilisé Photoshop et Lightroom. Il est, peut être, voire certainement, possible pour ceux qui les maitrisent parfaitement, d'utiliser des logiciels "libres", donc gratuits, pour obtenir le même résultat ou un résultat approchant. On peut citer "Raw Thérapie" pour les traitements RAW et "The Gimp" en utilisant ses calques. Personnellement je n’en connais pas les "arcanes", à vous d'essayer si vous les maitrisez parfaitement.
Maintenant, pour vous, ....... Yapluka!
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Un peu de technique:
Réalisée avec un APN reflex Sony A77
Vitesse: 1/60s
Ouverture: f/4.0
ISO: Auto : 4000ISO
Correction exposition: néant
Objectif: Sony 16x50 f/2.8 SSM
Focale: 35mm (eq 24x36 = 52mm)
Compléments optique: néant
Mode d'exposition: Priorité ouverture
Mode de mesure: Spot
Mode Autofocus: AF - Spot
Zone de MaP: local
Flash: néant
Logiciels: Lightroom 6.6 - Photoshop 6
Crédit photo: ©  Pierre CHEMIN

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