dimanche 8 mars 2015

Photographier............. la Gymnastique Artistique


Votre fille ou votre fils pratique ce sport très photogénique et participe à des compétitions avec son club. Vous voudriez bien conserver de jolis souvenirs photographiques de ces moments............

Hélas, vous êtes souvent déçu du résultat et votre photo de "Fifille", à la poutre par exemple, ne ressemble pas du tout à la photo d'en tête de ce billet.

Vous êtes excusable et il ne faut pas vous imputer totalement cet échec. Votre appareil n'est pas non plus totalement en cause, que vous utilisiez un compact, un bridge, un onéreux "reflex", un hybride ou encore une tablette ou un "Smart Phone".

Dans la suite on va essayer d'en rendre les causes plus claires, et tenter de vous aider à obtenir de meilleurs résultats.

C'est un peu compliqué ....... mais ça va devenir clair
 Dans la suite , petite leçon de photo

Info: En cliquant sur les photos vous les agrandirez dans la "lightbox" du blog. Certaines seront, ainsi, beaucoup plus lisibles, notamment les captures d'écran

Tout d'abord fixons l'objectif et les cibles de ce post.

Je ne m'adresse pas ici aux "photographes amateurs avertis" pratiquant cette activité de longue date et équipés de "reflex" numériques coûteux et ultra performants et d'objectifs ou de "zooms" quasi professionnels à ouverture constante, rompus aux fichiers RAW et logiciels pros d'Adobe.
Ceux la, à moins d'être de riches "M'as tu vu" suréquipés, n'ont besoin d'aucuns conseils pour pratiquer la photo de sport.

Non, je m'adresse ici à "Papa, Maman, Frangin et Frangine" qui suivent "Fifille" ou "Fiston" lors des "compètes" et veulent conserver de beaux souvenirs de ces évènements.
Ceux là utilisent leur appareil "Compact", "Bridge", ou leur "Smartphone" ou encore leur "Tablette"

En ce qui concerne les utilisateurs de smartphones et de tablettes ........ il n'y a, hélas, pas d'alternative au "rendu automatique" imposé par ces matériels, quasiment aucun réglage n'est modifiable par l'utilisateur, certains ne comportent même pas de fonction "zoom".
Vous devrez donc vous contenter de ce que les ingénieurs du fabricant ont programmé dans le logiciel qui gère l'engin
Il est inutile de chercher à réaliser la même photo que celle de l'ouverture de ce post surtout depuis les tribunes ou même depuis les barrières. Donc, désolé..... on oublie
Tout ce qu'on peut dire est que ce type de matériel n'est absolument pas conçu pour la photo (ou la vidéo) de sport.

Bridges et compacts

Ces appareils se présentent, quelques soient les marques, Sony, Nikon, Canon ou autres de cette façon.

A gauche le "bridge", à droite le "compact"
La plupart du temps les parents accompagnateurs sont équipés de ce type d'appareils peu onéreux, assez universels qui s'adaptent, à peu près, à tous les types de photographies.
Leur utilisation principale est souvent dédiée aux photos de familles, de vacances, souvenirs, en intérieur ou en extérieur

Leurs avantages:
Ils sont légers, peu encombrants, équipés de "gros zoom" qui permettent de se rapprocher optiquement des sujets photographiés (cela à aussi un gros inconvénient), ils disposent d'une gamme de réglages programmés en usine (soit disant) adaptés aux scènes photographiées, dont le sport, d'un dispositif de "mise au point" automatique (avec des limites techniques imposées par la technologie de visée), de dispositifs de mesure de la lumière automatiques (sur lesquels on peut quelque fois intervenir manuellement) et d'un "stabilisateur d'image" très utile pour éviter les "flous de bougé" (tremblements du photographe) et d'autres possibilités que l'on peut utiliser lorsqu'on commence à maîtriser l'engin.

A rechercher dans les "Menus"

Certains permettent d'intervenir sur leurs automatismes en choisissant, par exemple, de donner la priorité à la "vitesse d'obturation" ce qui est très utile en photo de sport pour imposer une vitesse qui va  permettre de "figer le mouvement" de la gymnaste. C'est ce qui nous intéresse ici et est en général matérialisé sur une molette ou dans un menu par le caractère "S" ou "Tv" chez Canon.


A rechercher sur une "Molette"
Ils sont quasiment tous équipés d'un "flash" intégré.......... qui ne vous servira à rien depuis les tribunes, et à "pas grand chose" depuis les barrières. En effet il porte au mieux à 7 m dans des conditions normales et à 12 m lorsque le zoom est au maximum et la sensibilité du capteur poussée à l'extrême (un praticable de compétition normalisé mesure 12m x 12m et, avec les approches, 14m  x 14m)
De plus, l'utilisation du flash est, en général, interdite pour ne pas éblouir la gymnaste (l'éblouissement est dévastateur à la poutre)

Mon premier conseil: Lisez attentivement la notice d'emploi de l'appareil et tentez de la comprendre. Ce n'est pas toujours facile, je vous le concède. En plus d'être traduite du Japonais par un  Inuit maîtrisant les subtilités du Français comme une vache Espagnole, elle est rédigée par des ingénieurs qui présupposent que tout le monde connaît par cœur les bases de la photographie et son vocabulaire (quelque fois un vrai "jargon").

Leurs inconvénients
Essentiellement il sont de deux ordres:
- Un capteur (la pellicule) de très petite surface ( en général 1/2.3" soit 7.76mm x 5.17mm sur ceux présentés) à comparer aux capteurs des appareils plein format (24x36mm). Ces "petits capteurs" sont particulièrement sensible à la "montée du bruit" lorsque l'éclairage de la scène est faible et que les "automatismes" sont donc contraint d'augmenter sa sensibilité.
Ici le "bruit de luminance" à 6400ISO
c'est cette granulosiité sur l'image
Le "bruit numérique" se manifeste par l'apparition d'une "granulosité" de l'image (bruit de luminance) et de points de couleurs aléatoires, non souhaités, en général rouge et vert/bleu (bruit de chrominance) lorsque l'on "pousse" la sensibilité du capteur pour compenser un éclairage faible du plateau d'évolution ou que l'appareil s'en charge automatiquement en mode "auto" ou "sport".
En plus, à haute sensibilité, la "netteté" de l'image se dégrade rapidement


Bruit de "chrominance" à 16000,ISO
On distingue parfaitement les "paquets" de pixels (rouge / vert
et bleu/Jaune non souhaités)
- La délivrance de fichiers dans un seul format, à savoir le JPEG, qui est un format quasi "définitif" l'appareil ayant procédé à une "compression destructive" pour alléger le poids du fichier en éliminant les informations  qui lui semblent inutiles.
Pour ne rien arranger, l'appareil procède à une "réduction du bruit" automatique, souvent excessive à haute sensibilité, qui nuit gravement à la netteté de l'image JPEG produite. C'est un processus programmé en usine sur lequel vous ne pouvez pas, ou peu, intervenir (réglage normal, faible, élevé dans les menus de certains appareils)
Le format JPEG ne laisse  que des possibilités extrêmement réduites de corrections ultérieures sur votre ordinateur. Contrairement au format "RAW" ("brut" en français) qui, lui, permet de rattraper de nombreuses, voire énormes, imperfections par un traitement sur ordinateur (entre autres, sous ou sur exposition, balance des blancs, contraste, etc. ....) 
Un "RAW" de mon reflex Sony A77 "pèse" 24,3 Mo. Le même shooté en "JPEG" ne "pèse" que 7,59 Mo....... il en manque donc un gros bout mais, visualisé dans mon logiciel de retouche ou directement sur mon écran d'ordinateur, je vois à peu près la même chose.
Les problèmes se manifestent, par contre, de façon violente si je veux réaliser un poster de 150x100cm à partir de mon cliché JPEG. Dans ce cas j'obtiens un tirage dans lequel on voit un "patchwork" de "pixels" et dont la "netteté" laisse vraiment à désirer.
De ce fait, souvent, aucun logiciel de retouche n'est livré avec l'appareil. Si vous souhaitez intervenir ultérieurement sur le cliché il vous faudra télécharger un logiciel de retouche sur Internet  ("The Gimp", par exemple gratuit) ou avoir recours à un logiciel en ligne style "Picasa" et là, les résultats risquent de vous décevoir fortement


UNE ÉTAPE BIEN SOUVENT OUBLIÉE SI VOUS SHOOTEZ EN JPEG

Après l'achat de votre appareil vous avez introduit la batterie dans son logement et inséré une carte mémoire dans l'engin et ......... commencé a shooter comme un fou ☺ peut être même sans en avoir lu ni compris le mode d'emploi.

Seulement voilà, votre appareil a été réglé en usine sur JPEG, avec des paramètres "par défaut". Il vous faut "peaufiner" ce réglage qui n'est pas toujours celui garantissant la meilleure qualité d'image, mais il garantit que vous stockerez un maximum de photos sur la carte mémoire.

En shootant en JPEG, compte tenu du peu d'interventions possibles dans un logiciel, il est préférable d'obtenir la meilleure qualité possible à la prise de vue et, pour cela, il faut entrer dans les nombreux menus que comporte votre appareil, donc:

1- lisez attentivement le mode d'emploi livré avec l'appareil

2- modifiez les réglages "usine" en imposant ceux qui vont vous garantir la meilleure image, la plus détaillée et la moins "endommagée" par les traitements internes à l'appareil
Bien vérifier et régler ces points

"Forcez" la taille d'image sur la plus grande et la qualité sur "extra fine".

Déjà, ces deux réglages permettent de supprimer un éventuel recadrage automatique par le logiciel interne pour le premier et de régler la "compression destructive" à son niveau le plus faible pour le deuxième.

Ceci étant fait, si vous pensez intervenir ultérieurement sur l'image dans un logiciel,
  • Recherchez dans les menus la "réduction de bruit" et réglez la sur "faible" ou "néant" si vous shootez en plein jour ou sur "moyenne" si vous shootez dans le gymnase.
  • Bannissez tous les "modes créatifs" et réglez cet item sur "standard" . Ces traitements dits "créatifs" sont définitifs et irrécupérables par la suite (trucs façon "Instagram", virages colorés, vignettages créatifs, etc.).
Enfin, et c'est essentiel, réglez correctement la "balance des blancs", cruciale en JPEG. A défaut de savoir laquelle utiliser réglez l'appareil sur "balance des blancs automatique"  ("AWB": Automatic White Balance)

Nous reviendrons, plus tard, sur ce problème de fidélité des couleurs. Sachez que votre oeil compense automatiquement ces différences de sorte qu'un "blanc" vous paraisse toujours blanc quelque soit "l'illuminant" qui l'éclaire mais que le capteur de l'appareil en est incapable.

Ci dessous les différents aspect de la même image shootée vers les 11h30 du matin sur ma terrasse avec un soleil radieux. (assemblage  dans Photoshop)
 
Quatre "rendus" de balance des blancs
Quels sont les problèmes que vous rencontrerez?

Ils sont essentiellement de six ordres:
1- La distance qui vous sépare de votre sujet (sujet minuscule dans le viseur)
2- La quantité de lumière disponible dans le gymnase (éclairage faible)
3- La qualité de la lumière disponible dans le gymnase (éclairage jaune ou fluorescent)
4- La rapidité des mouvements de la gymnaste (la gym ça va vite surtout au saut)
5- Votre stabilité lors de la prise de vue (façon de tenir en main votre appareil et stabilité de votre corps)
6- La quasi impossibilité pour vous de vous "placer" correctement par rapport à la gymnaste (d'office en tribunes ou derrière les barrières de sécurité)

Photographié du haut des tribunes: gymnase en cour d’installation, les personnages mesurent 1.70 à 1.80m
C'est l'illustration d'un de vos problèmes en photos de gym
COMMENT FAIRE FACE AUX PROBLÈMES?

Ce qui va être dit ici s'applique également à d'autres types de photos que celles de Fifille sur la poutre. Par exemple Fifille soufflant ses bougies d'anniversaire avec le lustre de la salle à manger éteint

Faire à l'économie:
Sauf exception, ou passion pour la photo sous toutes ses formes, vous n'allez sûrement pas investir plusieurs milliers d'euros dans votre équipement
Mais, il vous faut impérativement:
- Un appareil photo, on s'arrangera avec celui que vous possédez, donc pas d'investissement
- Un logiciel de "retouche", gratuit si possible, sachant que vous n'êtes pas censé être un amateur "expert" (si c'est le cas vous avez déjà tout ce qu'il vous faut: Lightroom, Photoshop et autres "Nik collection", etc.)

Les logiciels:
Ils servent à ce que les initiés nomment le "post traitement". C'est à dire traitement après (post) la prise de vue, c'est le travail d'amélioration du cliché, à la maison devant l'ordinateur et qui va permettre de corriger certains défauts de la photo. Cette phase correspond au "développement" et au "tirage" du temps des pellicules argentiques.

Voici trois logiciels gratuits, les deux premiers "tournant" uniquement sur PC Windows, qui peuvent vous être utiles si votre appareil n'en proposait aucun dans  son emballage ou téléchargeables sur le site du fabricant

- "The Gimp" téléchargeable ICI qui traite les RAW et les JPEG. Il faut apprendre et comprendre son fonctionnement qui n'est pas toujours évident pour le profane (c'est le "Photoshop gratuit", presque aussi performant et aussi "usine à gaz" que Photoshop)

Concurrent gratuit de Photoshop, l’interface de GIMP, en Français est assez déroutante
Ce logiciel très performant nécessite un apprentissage de ses nombreuse fonctionnalités
 - FastStone Image Viewer" téléchargeable ICI qui est une visionneuse très évoluée et performante, pour tous types de fichiers photo et qui dispose de suffisamment d'options de "réglages" sur les JPEG et les RAW pour satisfaire nos besoins élémentaires (menus "Couleurs" et "Effets", recadrage, amélioration de la netteté, réduction de bruit et autres)
Que vous travailliez sur un RAW ou un JPEG, "Faststone" vous permettra d'enregistrer en JPEG votre travail
Je vous recommande de lire le fichier d'aide (en Français) qui a le mérite de détailler les possibilités de ce programme assez génial. Le "'tutoriel" est, hélas, par contre en Anglais

Faststone Image Viewer sur poste de travail double écran
Tous deux offrent une option langue "Français" lors de l'installation sur votre PC

Pour les utilisateurs de Mac, XnViewMP:
Vous pouvez utiliser XnviewMP Téléchargeable ICI. Ce logiciel, très performant est aussi un "DonationWare". Il existe pour Mac, Windows et Linux en version  64 et 32 bits.
Il est capable d'ouvrir plus de 500 formats de fichier image dont le format RAW, mais...... avant tout traitement il va convertir votre fichier RAW en JPEG codé sur 8 bits et il vous le signale, mais il n'écrasera pas votre original RAW lors de l'enregistrement de votre travail,  vous lui indiquerez simplement l'endroit sur votre Disque ou vous souhaitez enregistrer le résultat de votre travail . Si vous travaillez sur un autre format (JPEG, TIFF, etc.) il vous demandera si vous souhaitez "écraser" le fichier original, dans la négative indiquez lui un autre emplacement sur votre disque
Par précaution, travaillez TOUJOURS sur une copie de votre original

XnViewMP, tourne sur Mac, PC (Windows 64 ou 32 bits et Linux
 A mon avis, Faststone ou XnViewMP sont amplement suffisants pour des besoins élémentaires que, sauf passion à venir, vous ne dépasserez pas. 

J'utilise Lightroom 5.7 et Photoshop CS6, qui sont des logiciels dits "pros", édités par la société Adobe, spécialiste mondial  des logiciels photo et graphiques, mais, les exemples dans ce post on été traités exclusivement avec "Faststone Image Viewer" pour rester à portée de toutes les bourses et de toutes les compétences.
Ce logiciel, pour un "gratuit" (donationware), est particulièrement époustouflant , il ne se bloque pas si vous ne faites pas de "don" à l'auteur, mais, en faire un, après l'avoir essayé, serait chouette compte tenu du "super bon boulot" qu'il a fait.

Mon conseil: ne laissez pas une image non satisfaisante sur votre disque dur, ne la postez pas sur un réseau social, ne la distribuez pas à la famille, ne la faite pas tirer sur papier sans avoir essayé de l'améliorer, cela ne demande que peu de temps, un peu d'apprentissage  et cela vous donnera une plus grande satisfaction et beaucoup de plaisir.

Attention:
Dans tous les cas ne travaillez QUE sur des copies de vos fichiers.
En effet
- à chaque fois qu'on intervient sur un JPEG on l'endommage un peu, même lors du ré‑enregistrement
- en cas d'erreur vous disposerez toujours votre original intact

Voici un des écrans de "Faststone" pour les réglages (je travaille sur deux moniteurs donc j'ai "l'avant" sur l'écran gauche et "l'après" sur le droit)


ATTENTION:
Dans tous les cas, et même avec des logiciels professionnels tels que Lightroom ou Photoshop, vous ne pourrez jamais "rattraper valablement" un JPEG presque noir ou presque blanc

C'EST PARTI POUR LES PROBLÈMES ET LEUR SOLUTION

Premier problème: la fidélité des couleurs
La photo d'ouverture initiale telle que sortie de l'appareil: Balance des blancs automatique (AWB)
Vos photos vont souvent apparaître avec une forte dominante de couleur, soit dans les jaunes/orangé, soit dans les bleu/vert........... Vous n'y êtes pour rien si vous photographiez en utilisant le mode "auto" ou le mode "sport" de votre appareil.
Cela vient de la "qualité" de l'éclairage du gymnase. Les appareils d'éclairage de ces lieux sont le plus souvent soit de lampes à vapeur de sodium, soit des lampes fluorescentes, soit des lampes à arc.
Dans le premier cas la dominante sera jaune, dans le deuxième: vert/bleu et le troisième se rapprochera le plus des constantes de la lumière du jour
Au surplus l'éclairage d'un gymnase comporte presque toujours une composante "lumière du jour" plus ou moins prégnante,  apportée par des baies vitrées ou des verrières de toiture (c'était le cas pour la photo d'en tête). Cette composante varie en fonction de l'état du ciel (clair, nuageux, bouché, etc.) et de l'heure du jour, après le coucher du soleil elle disparaît.
Il faut donc intervenir sur l'ordinateur, c'est ce qu'on appelle "régler la balance des blancs".
Avec un fichier "RAW" cela ne pose aucun problème, avec un fichier "JPEG" la latitude de réglage est beaucoup plus réduite si l'on ne veut pas trop dégrader l'image

Donc: dans la mesure du possible ET si votre appareil le permet
1- si vous disposez d'un logiciel qui permet le traitement des "RAW": shootez en RAW. Les logiciels en ligne (style Picasa), n'admettent pas les RAW
2- réglez la balance des blancs (voir dans les menus de l'appareil) sur "auto" (AWB) ou sur "lumière artificielle" souvent nommée "tungstène". Si au premier essais vous constatez une dominante vert/bleu, c'est que l'éclairage est "fluorescent", réglez la balance des blancs sur cet item

Ci dessous vous trouvez un "Avant/Après" du travail sur Faststone sur une photo encore plus significative des problèmes de "balance des blancs"*
J'ai réglé, à partir du JPEG, la balance des blancs (curseurs Rouge, Vert, Bleu), la luminosité, le contraste, les courbes de rendu, le "bruit" et la netteté

Réglage de la "Balance des Blancs" dans "Faststone" à l'aide des trois curseurs "R", "V", "B"
on agit sur le poids de chaque composante: rouge, verte et bleue dans le cliché
 Cela m'a pris cinq minutes tout au plus et j'obtiens une photo à peu près conforme à ce que je me rappelle avoir  vu de mes yeux et non comme mon capteur l'a vue 
J'ai peut être même tiré, un peu trop vers la droite, le curseur "Bleu", "B"

Deuxième problème: la distance gymnaste <> Appareil photo

Vous risquez, si vous ne disposez pas d'un appareil équipé d'un "gros zoom" de retrouver Fifille minuscule sur le cliché, perdue dans un environnement pour le moins disgracieux et inutile.

Pour cela il existe deux solutions
1- La solution logicielle
Nous allons continuer à utiliser Faststone puisqu'il est gratuit. La photo ci dessous a été prise lors d'une compétition au gymnase de Saint Chamand en Avignon le 8 février 2014
Original avant retouche et recadrage
Nawel, ici à la poutre a été "shootée" du haut des tribunes du gymnase avec un objectif de focale équivalente à 75mm, ce qui représente un "petit téléobjectif", insuffisant pour faire un gros plan sur la gymnaste. Elle est donc noyée dans l"'environnement". Nous allons régler le problème en procédant à un recadrage logiciel avec Faststone

Après réglages et recadrage
  Ci dessous la copie d'écran de cet outil "recadrage"



Et l'avant/après ci dessous


Après avoir fait quelques réglages dans Faststone comme précédemment j'ai procédé à un recadrage par rognage de la photo, ce qui a permis de mieux mettre en valeur Nawel et l'action shootée pendant l'échauffement avec les "coachs" à coté de l'agrès.

Mes conseils:
- Quand vous recadrez avec Faststone, travaillez sur une copie de l'image et utilisez TOUJOURS l'option "Recadrer sans perte". L'extérieur du "tracé de rognage" est seulement "masqué" et n'est donc pas perdu; on peut réinitialiser l'action
- Conserver le "ratio d'aspect d'origine" ou un ration voisin, à moins que le rognage vous permette de transformer, volontairement, une photo shootée en "mode paysage" en "mode portrait". Il existe aussi un ratio "main levée" qui permet toutes les folies ☺

2- La solution "gros zoom"
Les bridges et certains compacts sont équipés de zooms de 30X à 60X. En clair, cela veut dire qu'un objet placé à 30 ou 60 mètres de vous apparaîtra dans le viseur comme si il se trouvait à 1mètre
On pourrait croire que c'est la panacée, ........ mais plus vous "zoomerez" plus vous risquerez d'obtenir des clichés affectés d'un flou dit "de bougé", bougé du photographe ou autrement dit "tremblote"
A 60X le moindre tremblement fera sortir Fifille du cadre et rendra la photo floue

J'explique:
Prenez un crayon d'écolier en main et pointez le vers un des bouton de la chemise de votre enfant en essayant de le toucher de la pointe ...... facile. ........
Maintenant prenez  une baguette fine de deux mètres de long, toujours tenue d'une seule main, ce qui vous contraint à reculer d'autant, et tentez de faire la même chose...... quasi impossible.
Un déplacement d'un degré d'angle de votre main entraîne un déplacement de vingt degrés de l'extrémité de la baguette. Si, en plus, vous avez un peu la tremblote et que vous n'êtes pas rigoureusement stable, maintenir "Fifile" dans le "cadre" relève de la gageure.

Le "zooming extrême" ne peut se concevoir qu'en utilisant un point d'appui stable et une vitesse d'obturation au moins égale à la focale équivalente en 24x36 utilisée. Le Zoom 60X du Panasonic Lumix FZ72, à sa plus longue focale, correspond à un 1200mm sur un capteur 24x36mm. Il vous faut donc une vitesse d'obturation au moins égale à 1/1200s........ utopique et impossible, avec les conditions d'éclairage disponibles dans les gymnases d'autant que les capteurs de ces appareils ne montent que rarement au dessus d'une sensibilité de 3200ISO

Heureusement dans un gymnase, même depuis les tribunes il est rare de devoir dépasser une focale de 300mm ce qui ramène la vitesse de sécurité à la vitesse standard immédiatement supérieure soit 1/500s, suffisante pour "figer" les mouvements de la gymnaste

Troisième problème: votre placement par rapport au gymnaste

Dans toute compétition officielle il est impossible, car interdit, pour une personne non accréditée ou n'appartenant pas à l'encadrement des gymnastes en compétition de pénétrer sur le plateau d'évolution, ........ ce qui réduit à la portion congrue vos choix de "points de vue" et de "capturer" l'image de "Fifille" sous le meilleur angle sur chacun des quatre agrès et des cinq agrès si c'est "Fiston" qui matche.

Si la surface d'évolution délimitée permet une circulation du public sur tout son pourtour, je vous conseille fortement de quitter les tribunes et de vous déplacer  derrière les barrières en suivant les "rotations", cela limitera les "zoomings" excessifs et permettra de diversifier les points de vue.
Compte tenu des superficies des gymnases municipaux c'est assez rare. Au pire vous pourrez circuler sur un des cotés, au mieux sur deux ou, peut être, trois.

Couloirs de circulation sur  deux cotés et demi
Sinon vous êtes cantonnés aux tribunes et à une des longueurs de la surface et il vous faut faire au mieux.
Pour la photo d'ouverture j'étais sur la surface d'évolution, à environ quatre mètres de la poutre en faisant attention de ne gêner ni les juges ni les gymnastes, ni les coachs. Bon, l'ANT était le Club organisateur..... alors je pouvais aller ou je voulais sur le plateau.

Mon conseil: bougez là ou c'est permis, vous trouverez certainement un point de vue sur Fifille moins convenu et plus dynamique que du haut des tribunes

LES AUTRES PROBLÈMES

Les "Bridges" et les "Compacts" sont surtout utilisés en mode "auto" ou, ici, en mode "sport". Le vendeur de la boutique photo vous a affirmé: "Toutéautomatik et vous allez faire des photos de pro"........ sauf que ..............

La netteté: autofocus.
Pour la netteté l'autofocus, en automatique, fait la mise au point là ou il juge que se trouve le sujet principal de la photo c'est à dire en suivant le programme que les ingénieurs lui ont implanté.
En général, si le photographe ne peut intervenir ni ne peut sélectionner le sujet dans le viseur ou sur l'écran dorsal, l' appareil fait la mise au point sur "le truc qui ne bouge pas et qui est le plus près de l'objectif et est le plus lumineux et en plus est le plus près du centre du viseur", c'est à dire sur le juge ou le coach ou encore la structure des barres asymétriques.......... mais pas sur le visage de Fifille .........
Donc elle risque fort d'être floue d'office. Cela tient au fait que les réglages d'exposition imposés par les conditions de lumière et le mode "sport" ou "auto" privilégient la vitesse d'obturation ET la montée en sensibilité du capteur au détriment du "diaphragme" (le "robinet"  dans l'objectif, de diamètre réglable, par lequel passe la lumière). Ce diaphragme va être, d'office, réglé sur un grand diamètre d'ouverture par le programme interne.
Hors, la valeur du diaphragme détermine "la profondeur de champ", c'est à dire la distance qui sépare le plan net le plus proche du plan net le plus éloigné de l'objectif. Pour ne rien arranger, plus le zooming est fort plus cet écart diminue. 
Plus le diaphragme est "fermé" (valeur forte: f/22) plus cet écart est important, plus le diaphragme est "ouvert", (valeur faible : f/2.8) plus cet écart se rétrécit. En général, vu les conditions de lumière dans les gymnases, les automatismes "ouvrent" le "diaph" au maximum

Par exemple, avec le bridge Nikon P600 zoomé à 135mm, à pleine ouverture du diaphragme (f/3.3), mise au point faite sur Fifille qui se trouve à 8 mètres de l'appareil, la netteté sera bonne ou acceptable de 7.70m à 8.20 mètres. En clair, tout paraîtra net sur 50cm....... sa tête a un diamètre d'environ 20cm....... si l'appareil s'est "planté" de 30cm dans son évaluation de la distance ou si Fifille à bougé: elle se retrouve dans la zone de flou.
Influence de la vitesse, du diaphragme et de la sensibilité
sur le rendu d'une photo

Pour compliquer encore les choses, les autofocus de ces catégories d'appareil photo utilisent un technologie dite à "détection de contraste" qui n'est pas la plus réactive aux mouvements du sujet. Les reflex utilisent une autre technologie, dite à "corrélation de phase", beaucoup plus réactive aux mouvements du sujet et permettent, tous, de sélectionner dans le viseur le "collimateur" avec lequel le calcul de distance sera réalisé.

Mon conseil: si votre appareil le permet, sélectionnez le collimateur à utiliser et placez le, au moins, sur Fifille, à défaut de pouvoir le placer sur son œil le plus proche de vous, ce qui est la règle en portrait par exemple.
Après avoir mis le collimateur sélectionné sur "l’œil" de Fifille, appuyez à moitié sur le déclencheur. Cela bloque l'autofocus et vous permet de rectifier la composition et le cadrage de votre photo. (on appelle cette manœuvre "cadrage/décadrage") .

Les "modes autofocus" 
Sur certains appareils il existe quatre modes de fonctionnement de l'autofocus 
  • Manuel (marqué "M") vous faites le "net" en tournant un bague sur l’objectif, œil au viseur
  • Single shot (Marqué "AF-S" ou "S") adapté au sujets ne bougeant pas, ou peu
  • Continu (Marqué "AF-C" ou "C") adapté aux sujet mobiles (c'est pour nous)
  • Automatique (Marqué "AF-A" ou "A") voir plus loin
En général, en mode "sport" l'appareil se règle automatiquement sur le mode "C" ou "A"
Le mode "C" procède à un suivi du sujet tant que le déclencheur est enfoncé a mi-course.
Dans le mode "A" l'appareil bascule automatiquement entre le mode "C" et le mode "S" suivant qu'il trouve un sujet fixe ou mobile. Si il s'est calé sur le coach à côté de la piste d'élan Fifille sera floue

Mon conseil: si votre appareil le permet "forcez" ce réglage en mode "C" et sélectionnez un collimateur que vous pourrez facilement placer sur Fifille

Autre problèmes de netteté
Le zooming extrême, la montée en sensibilité et la réduction de bruit appliquée par l'appareil sur le JPEG, dégradent aussi la netteté du cliché.
Une très grande ouverture du diaphragme combinée à la qualité quelques fois limite, de l'objectif dégradent aussi la netteté et le "piqué" de la photo
Vous n'y pouvez pas grand chose, ces petits défauts proviennent de la conception et de la technologie de l'appareil

Mon conseil: Systématiquement, dans Faststone, accentuez la netteté et, éventuellement procédez à une réduction de bruit complémentaire préalablement à ce dernier réglage mais avec grande modération et en surveillant l'aperçu 1/1 sinon vous allez transformer votre photo en "soupe de pixels". Voir ci dessous aperçus

Écran de réglage "réduction de bruit"
 
Écran de réglage "accentuation de netteté"
 
Traitée, bruit et netteté

Obtenir une exposition correcte de la photo
En mode "auto" tous les appareils utilisent, en général,  une méthode de mesure de la lumière dite "matricielle". C'est le mode de mesure qui dans des conditions "standard" donne le meilleur résultat, sauf que......
Dans des conditions particulières d'éclairages ça ne marche pas et le posemètre est trompé soit par des zones fortement lumineuses, soit par le "contre jour", soit par de grandes zones d'ombre, soit par des couleurs particulières, le blanc et le noir notamment, et encore pire lorsque vous photographiez votre chien noir devant un mur blanc......... les deux finissent dans des gammes de "grisouille" plus ou moins prononcées

Un exemple ci dessous shooté lors du stage de vacances organisé par le Club en février. Avec un bridge ou un compact cela aurait été excusable, mais, avec mon A77 j'aurais du changer de mode de mesure car je savais que le posemètre allait être trompé par le triangle de lumière à gauche et la baie vitrée à droite.
Sous exposition des sujets principaux
En fait, en mode "matriciel", le posemètre a fait correctement son boulot: il a réglé l'exposition pour un bon rendu "moyen" de la globalité du cliché, dont la baie vitrée et le bâtiment visibles au travers ainsi que le triangle très lumineux à gauche font partie. 
Il ne pouvait deviner que mon sujet principal, celui que je voulais exposer correctement, était les deux gymnastes. Sa surface d'évaluation prioritaire, au centre tombait sur la porte rouge qu'il a interprété comme un élément principal et a exposé à peu près correctement. Il a donc cherché autre chose de plus "clair", car c'est aussi en priorité les zones qu'il recherche. Ces zones claires ou très claires, on appelle cela des "hautes lumières" en jargon photo, sont celles les plus difficiles à corriger et c'est impossible si elles sont totalement blanches, sans détail, on dit alors qu'elles sont "cramées"
Heureusement, j'avais shooté, comme toujours, au format "RAW" et je n'avais pas généré de zones "cramées", j'ai donc pu rectifier le tir dans Lightroom sans aucun problème
Par exception cette photo a été traitées dans Lightroom
Faststone ne permet pas de faire des correction sélectives mais uniquement des corrections globales
Ce qu'il faut savoir:
Le posemètre est étalonné et programmé pour ramener tout ce qui se trouve dans le champ a un gris neutre uniforme qui réfléchit 18% de la lumière reçue 
Corrections sélectives dans Lightroom 5.7

Mon conseil: après avoir pris une photo regardez la sur l'écran LCD de votre appareil et si il vous semble y avoir un problème réfléchissez au "pourquoi", refaite là en tentant de modifier  les réglages
Un abord plus technique de "l'exposition" figure sur ce blog ICI et notamment l'apport de l'histogramme si votre appareil l'affiche sur l'écran dorsal

Figer l'instant:
Sauf à connaître par cœur l'enchaînement de Fifille et à connaître l'instant décisif le plus photogénique de chaque élément présent dans l'enchaînement il est difficile de figer cet instant.
Sur la poutre ou dans les phases statiques du sol et des barres asymétriques cela peut se faire sans trop de problème.
Au saut après "l'appel et l'envol" ou au sol après la course d'élan sur une diagonale il est quasi impossible d'être sur de shooter l'attitude la plus photogénique d'un "élément gymnique" en appuyant sur le déclencheur comme pour réaliser un portrait.

Extrait d'une rafale de 12 images
ISO 4000 - 1/400s - f/2.8- Focale equiv. 27mm -AF continu
La solution consiste à utiliser le shoot en "rafale rapide". C'est en général le mode de prise de vue retenu dans l'option "sport" sur les molettes ou dans les menus.
L'appareil va prendre une série de photos tant que vous maintiendrez le déclencheur enfoncé jusqu’à ce que son "buffer" soit plein ou que la carte mémoire soit pleine.
Ce mode de prise de vue est à rechercher dans les menus de votre appareil
Cependant: votre appareil doit impérativement disposer d'un mode autofocus dit "continu" avec "suivi du sujet" sinon presque toutes vos photos sauf la première seront floues. Dans ce mode l'appareil analyse le mouvement du sujet, sa direction, sa rapidité et tente de prévoir l'endroit ou va se trouver le sujet à la prochaine prise de vue
Il se prérégle en mémoire sur la prochaine position prévue du sujet

Inconvénients de cette solution
- Elle nécessite une technique particulière: suivre le déplacement de la gymnaste en essayant de la maintenir dans le cadre et déclencher la rafale au moment du premier "appel". Avec mon A77 cela fait environ trente cliché sur la demi diagonale au sol, donc
- Elle nécessite des cartes mémoires de grande capacité (16 ou 32 Go pour une compétition d'une journée) surtout si vous pouvez shooter en RAW. Vous n'aurez pas le temps de faire le tri appareil en main pendant les pauses, et son écran n'est pas conçu pour cela.
- Elle nécessite un gros travail de tri et de sélection une fois devant l'ordinateur. Sur la demi diagonale dont je parlais ci dessus, environ 90% des photos enregistrées ne mériaient pas d'être conservés mais les quelques clichés qui restent sont souvent très bons techniquement et artistiquement parlant
- Cette technique nécessite un apprentissage pour garder le mouvement du torse fluide et régulier et conserver la gymnaste dans le cadre pendant le suivi de son évolution.
- Cette technique "bouffe de la batterie": j'ai toujours deux batteries chargées à bloc dans le sac photo en plus de celle installée dans l'appareil.

Avantage:
- Vous avez beaucoup plus de chances de saisir le "moment décisif", l'expression corporelle parfaite ou une belle expression du visage et du corps qu'en shootant vue par vue
Par exemple ci dessous, issue d'une rafale de 19 vues, une des deux photos conservées, prises lors de la compétition départementale de l'Isle sur la Sorgue


Mon conseil: utilisez la rafale rapide si votre appareil le permet mais réservez la pour les phases rapides des enchaînement et utilisez la sans modération pour le saut en l'initialisant à la prise d'envol au moment de l'appel sur le tremplin. Pour le reste shootez "vue par vue" en tentant d'appuyer sur le "bitougno" au bon moment .

Un dernier point: la sensibilité
Du temps des pellicules argentiques on achetait la pellicule adaptée aux conditions d'éclairement qui allaient être rencontrées. Sa sensibilité s'exprimait en "ASA"  plus le nombre de "ASA" était faible (25ASA par exemple pour une Kodachrome 25) plus il fallait de lumière pour obtenir une photo correcte. Plus sa sensibilité était forte (1600 ASA pour une "Recording 1600") moins il fallait de lumière pour obtenir la même photo à diaphragme et vitesse identique. Il fallait utiliser les 12, 24 ou 36 poses avant de pouvoir changer de pellicule si les conditions de lumière variaient et il fallait attendre une semaine le retour du labo pour voir le résultat et le nombre de "ratés", Grrrrrrrr!

Les "ASA" sont devenues des "ISO" et la démarche est la même....... sauf que.......

Maintenant les capteurs de certains appareils professionnels (Nikon D4S par exemple) montent jusqu’à 102400 ISO ........... on fait des clichés de nuit à main levée (Bon, c'est quand même 8000€ boitier nu sans objectif, Oups!)
Aujourd'hui, sur mon A77 l'appui sur un ou deux boutons permet de changer instantanément cette sensibilité (de 50 à 16000ISO) c'est plus pratique et, même sur des bridges ou des compacts on peut adapter la sensisibilté "à la volée" aux conditions d'éclairement. Les deux appareils présentés en ouverture montent jusqu'à 3200 ISO 

MAIS............., et le MAIS est là, au prix d'une légère dégradation du cliché dès 3200ISO

Le problème sur les appareils ci dessus et même sur mon A77 dit "expert" c'est que, à ces sensibilités, on obtient souvent un cliché dont la netteté, la définition, le piqué sont dégradés 
La photo ci dessus d’Héloïse au sol a été shootée, au format RAW, à 3200ISO et a du subir un traitement du bruit et de la netteté dans Lightroom  avant d’être exportée en format JPEG

Le mode "sport" impose souvent, d'office, la sensibilité maximale possible du capteur et souvent l'apparition de l'un, ou des deux, "bruits numériques. (Chrominance et Luminance; le second se corrige facilement, la correction du premier produit un lissage de la photo et l'écrasement de beaucoup de détails fins )

Mon conseil: Si cela est possible sur votre appareil:
- ouvrez le diaphragme au maximum (f/2.8 par exemple), attention à la précision de la mise au point
- diminuez la vitesse d'obturation le plus possible en veillant à, quand même, "figer le mouvement"
- ne montez dans les "ISO" que "juste ce qu'il faut" 
Il vous faudra faire quelques essais pour trouver les bons dosages pour chaque condition d'éclairement

Remarque:
Certains appareils évolués disposent du réglage dit "ISO Auto" que l'on peut brider a une valeur maximale, celle dont on détermine après quelques essais que le "bruit" est "rattrapable" dans un logiciel sans trop lisser la photo. Sur mon A77 qui peut monter a 16000ISO j'ai bridé le réglage a 6400ISO. Ce réglage est intéressant car il va vous permettre de laisser a l'appareil le soin de régler la sensibilité et vous permet quand même d'utiliser les modes "S" et "A" (priorité vitesse ou priorité ouverture)

Voila,
Après il n'y a plus qu'a "faire les podiums"
mais là, c'est beaucoup plus simple ☺
Nous avons abordé une bonne partie des problèmes qui peuvent vous rendre insatisfaits de vos photos de gym, en essayant de ne pas pénétrer trop avant dans des discours de techniciens, néanmoins, la pratique est indispensable pour bien connaître le comportement de votre appareil et maîtriser toutes ses commandes l'œil dans le viseur ou sur l'écran. C'est en effet à ces deux endroits que se passe l'essentiel d'une belle et bonne photo.
Tout le reste n'est que "cuisine technique" et mode d'emploi
N'hésitez donc pas à "shooter" à tout va dans un premier temps et à analyser le pourquoi d'un rendu insatisfaisant ainsi qu'a expérimenter l'un ou l'autre des logiciels gratuits mentionnés plus haut.
En photo numérique cela ne coûte rien, sauf un peu de temps et un peu de fatigue du doigt qui appuie sur le bouton "poubelle"

Un des adages du photographe affirme: "ce n'est pas l'appareil qui fait la belle photo mais le type qui a l'œil dans le viseur"

Si vous avez des interrogations: bouton "me contacter, contact me" en haut à droite, ou alors si on se rencontre lors d'une "compète" n'hésitez pas à venir me questionner

Bonnes tofs ☺

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 Photo d'ouverture, Un peu de technique
Réalisée avec un APN reflex Sony Alpha A 77 
Vitesse: 1/1/1250s
Ouverture: f/2.8
ISO 1600
Correction exposition: +1.7 EV
Objectif: Sony 16x50 f/2.8 SSM 
Focale: 50mm (eq 24x36: 75mm)
Compléments optique: néant 
Mode d'exposition: Priorité vitesse "S"
Mode de mesure: Matriciel 
Mode Autofocus: AF-C local
Flash: néant 
Logiciels: Lightroom 5.7.1 
Crédit photo: © Pierre CHEMIN
 

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