Votre fille ou votre fils
pratique ce sport très photogénique et participe à des compétitions avec son
club. Vous voudriez bien conserver de jolis souvenirs photographiques de ces
moments............
Hélas, vous êtes souvent déçu du
résultat et votre photo de "Fifille", à la poutre par exemple, ne
ressemble pas du tout à la photo d'en tête de ce billet.
Vous êtes excusable et il ne faut
pas vous imputer totalement cet échec. Votre appareil n'est pas non plus
totalement en cause, que vous utilisiez un compact, un bridge, un onéreux
"reflex", un hybride ou encore une tablette ou un "Smart
Phone".
Dans la suite on va essayer d'en
rendre les causes plus claires, et tenter de vous aider à obtenir de meilleurs
résultats.
C'est un peu compliqué .......
mais ça va devenir clair
Dans la suite , petite leçon de photo
Info: En cliquant sur les photos vous les agrandirez dans la "lightbox" du blog. Certaines seront, ainsi, beaucoup plus lisibles, notamment les captures d'écran
Tout
d'abord fixons l'objectif et les cibles de ce post.
Je ne
m'adresse pas ici aux "photographes amateurs avertis" pratiquant
cette activité de longue date et équipés de "reflex" numériques
coûteux et ultra performants et d'objectifs ou de "zooms" quasi
professionnels à ouverture constante, rompus aux fichiers RAW et logiciels pros
d'Adobe.
Ceux
la, à moins d'être de riches "M'as tu vu" suréquipés, n'ont besoin
d'aucuns conseils pour pratiquer la photo de sport.
Non,
je m'adresse ici à "Papa, Maman, Frangin et Frangine" qui suivent
"Fifille" ou "Fiston" lors des "compètes" et
veulent conserver de beaux souvenirs de ces évènements.
Ceux
là utilisent leur appareil "Compact", "Bridge", ou leur
"Smartphone" ou encore leur "Tablette"
En ce
qui concerne les utilisateurs de smartphones et de tablettes ........ il n'y a,
hélas, pas d'alternative au "rendu automatique" imposé par ces
matériels, quasiment aucun réglage n'est modifiable par l'utilisateur, certains
ne comportent même pas de fonction "zoom".
Vous
devrez donc vous contenter de ce que les ingénieurs du fabricant ont programmé
dans le logiciel qui gère l'engin
Il
est inutile de chercher à réaliser la même photo que celle de l'ouverture de ce
post surtout depuis les tribunes ou même depuis les barrières. Donc,
désolé..... on oublie
Tout
ce qu'on peut dire est que ce type de matériel n'est absolument pas conçu pour
la photo (ou la vidéo) de sport.
Bridges
et compacts
Ces
appareils se présentent, quelques soient les marques, Sony, Nikon, Canon ou
autres de cette façon.
A gauche le "bridge", à droite le "compact" |
La
plupart du temps les parents accompagnateurs sont équipés de ce type
d'appareils peu onéreux, assez universels qui s'adaptent, à peu près, à tous
les types de photographies.
Leur
utilisation principale est souvent dédiée aux photos de familles, de vacances,
souvenirs, en intérieur ou en extérieur
Leurs
avantages:
Ils
sont légers, peu encombrants, équipés de "gros zoom" qui permettent
de se rapprocher optiquement des sujets photographiés (cela à aussi un gros
inconvénient), ils disposent d'une gamme de réglages programmés en usine (soit
disant) adaptés aux scènes photographiées, dont le sport, d'un dispositif de
"mise au point" automatique (avec des limites techniques imposées par
la technologie de visée), de dispositifs de mesure de la lumière automatiques
(sur lesquels on peut quelque fois intervenir manuellement) et d'un "stabilisateur
d'image" très utile pour éviter les "flous de bougé"
(tremblements du photographe) et d'autres possibilités que l'on peut utiliser
lorsqu'on commence à maîtriser l'engin.
A rechercher dans les "Menus" |
Certains permettent d'intervenir sur leurs automatismes en choisissant, par exemple, de donner la priorité à la "vitesse d'obturation" ce qui est très utile en photo de sport pour imposer une vitesse qui va permettre de "figer le mouvement" de la gymnaste. C'est ce qui nous intéresse ici et est en général matérialisé sur une molette ou dans un menu par le caractère "S" ou "Tv" chez Canon.
A rechercher sur une "Molette" |
De
plus, l'utilisation du flash est, en général, interdite pour ne pas éblouir la
gymnaste (l'éblouissement est dévastateur à la poutre)
Mon
premier conseil: Lisez attentivement la notice d'emploi de l'appareil et
tentez de la comprendre. Ce n'est pas toujours facile, je vous le concède. En
plus d'être traduite du Japonais par un
Inuit maîtrisant les subtilités du Français comme une vache Espagnole,
elle est rédigée par des ingénieurs qui présupposent que tout le monde connaît
par cœur les bases de la photographie et son vocabulaire (quelque fois un vrai "jargon").
Leurs
inconvénients
Essentiellement
il sont de deux ordres:
- Un
capteur (la pellicule) de très petite surface ( en général 1/2.3" soit
7.76mm x 5.17mm sur ceux présentés) à comparer aux capteurs des appareils plein
format (24x36mm). Ces "petits capteurs" sont particulièrement
sensible à la "montée du bruit" lorsque l'éclairage de la scène est
faible et que les "automatismes" sont donc contraint d'augmenter sa
sensibilité.
Ici le "bruit de luminance" à 6400ISO c'est cette granulosiité sur l'image |
En
plus, à haute sensibilité, la "netteté" de l'image se dégrade
rapidement
Bruit de "chrominance" à 16000,ISO On distingue parfaitement les "paquets" de pixels (rouge / vert et bleu/Jaune non souhaités) |
Pour
ne rien arranger, l'appareil procède à une "réduction du bruit"
automatique, souvent excessive à haute sensibilité, qui nuit gravement à la
netteté de l'image JPEG produite. C'est un processus programmé en usine sur
lequel vous ne pouvez pas, ou peu, intervenir (réglage normal, faible, élevé
dans les menus de certains appareils)
Le
format JPEG ne laisse que des
possibilités extrêmement réduites de corrections ultérieures sur votre ordinateur.
Contrairement au format "RAW" ("brut" en français) qui,
lui, permet de rattraper de nombreuses, voire énormes, imperfections par un
traitement sur ordinateur (entre autres, sous ou sur exposition, balance des
blancs, contraste, etc. ....)
Un
"RAW" de mon reflex Sony A77 "pèse" 24,3 Mo. Le même shooté
en "JPEG" ne "pèse" que 7,59 Mo....... il en manque donc un
gros bout mais, visualisé dans mon logiciel de retouche ou directement sur mon
écran d'ordinateur, je vois à peu près la même chose.
Les
problèmes se manifestent, par contre, de façon violente si je veux réaliser un
poster de 150x100cm à partir de mon cliché JPEG. Dans ce cas j'obtiens un
tirage dans lequel on voit un "patchwork" de "pixels" et
dont la "netteté" laisse vraiment à désirer.
De ce
fait, souvent, aucun logiciel de retouche n'est livré avec l'appareil. Si vous
souhaitez intervenir ultérieurement sur le cliché il vous faudra télécharger un
logiciel de retouche sur Internet
("The Gimp", par exemple gratuit) ou avoir recours à un
logiciel en ligne style "Picasa" et là, les résultats risquent de
vous décevoir fortement
UNE ÉTAPE BIEN SOUVENT OUBLIÉE SI VOUS SHOOTEZ EN JPEG
Après
l'achat de votre appareil vous avez introduit la batterie dans son logement et
inséré une carte mémoire dans l'engin et ......... commencé a shooter comme un
fou ☺ peut être même sans en avoir lu ni compris le mode d'emploi.
Seulement
voilà, votre appareil a été réglé en usine sur JPEG, avec des paramètres
"par défaut". Il vous faut "peaufiner" ce réglage qui n'est
pas toujours celui garantissant la meilleure qualité d'image, mais il garantit
que vous stockerez un maximum de photos sur la carte mémoire.
En
shootant en JPEG, compte tenu du peu d'interventions possibles dans un
logiciel, il est préférable d'obtenir la meilleure qualité possible à la prise
de vue et, pour cela, il faut entrer dans les nombreux menus que comporte votre
appareil, donc:
1-
lisez attentivement le mode d'emploi livré avec l'appareil
2-
modifiez les réglages "usine" en imposant ceux qui vont vous garantir
la meilleure image, la plus détaillée et la moins "endommagée" par
les traitements internes à l'appareil
Bien vérifier et régler ces points |
"Forcez"
la taille d'image sur la plus grande et la qualité sur "extra fine".
Déjà,
ces deux réglages permettent de supprimer un éventuel recadrage automatique par
le logiciel interne pour le premier et de régler la "compression
destructive" à son niveau le plus faible pour le deuxième.
Ceci
étant fait, si vous pensez intervenir ultérieurement sur l'image dans un
logiciel,
- Recherchez dans les menus la "réduction de bruit" et réglez la sur "faible" ou "néant" si vous shootez en plein jour ou sur "moyenne" si vous shootez dans le gymnase.
- Bannissez tous les "modes créatifs" et réglez cet item sur "standard" . Ces traitements dits "créatifs" sont définitifs et irrécupérables par la suite (trucs façon "Instagram", virages colorés, vignettages créatifs, etc.).
Enfin,
et c'est essentiel, réglez correctement la "balance des blancs", cruciale
en JPEG. A défaut de savoir laquelle utiliser réglez l'appareil sur
"balance des blancs automatique" ("AWB": Automatic White Balance)
Nous
reviendrons, plus tard, sur ce problème de fidélité des couleurs. Sachez que
votre oeil compense automatiquement ces différences de sorte qu'un
"blanc" vous paraisse toujours blanc quelque soit
"l'illuminant" qui l'éclaire mais que le capteur de l'appareil en est
incapable.
Ci dessous les différents aspect de la même image shootée vers les 11h30 du matin sur ma terrasse avec un soleil radieux. (assemblage dans Photoshop)
Ci dessous les différents aspect de la même image shootée vers les 11h30 du matin sur ma terrasse avec un soleil radieux. (assemblage dans Photoshop)
Quatre "rendus" de balance des blancs |
Quels sont les problèmes que vous
rencontrerez?
Ils
sont essentiellement de six ordres:
1- La
distance qui vous sépare de votre sujet (sujet minuscule dans le viseur)
2- La
quantité de lumière disponible dans le gymnase (éclairage faible)
3- La
qualité de la lumière disponible dans le gymnase (éclairage jaune ou
fluorescent)
4- La
rapidité des mouvements de la gymnaste (la gym ça va vite surtout au saut)
5-
Votre stabilité lors de la prise de vue (façon de tenir en main votre appareil
et stabilité de votre corps)
6- La
quasi impossibilité pour vous de vous "placer" correctement par
rapport à la gymnaste (d'office en tribunes ou derrière les barrières de
sécurité)
Photographié du haut des tribunes: gymnase en cour d’installation, les personnages mesurent 1.70 à 1.80m C'est l'illustration d'un de vos problèmes en photos de gym |
COMMENT
FAIRE FACE AUX PROBLÈMES?
Ce
qui va être dit ici s'applique également à d'autres types de photos que celles
de Fifille sur la poutre. Par exemple Fifille soufflant ses bougies
d'anniversaire avec le lustre de la salle à manger éteint
Faire
à l'économie:
Sauf
exception, ou passion pour la photo sous toutes ses formes, vous n'allez
sûrement pas investir plusieurs milliers d'euros dans votre équipement
Mais,
il vous faut impérativement:
- Un
appareil photo, on s'arrangera avec celui que vous possédez, donc pas d'investissement
- Un
logiciel de "retouche", gratuit si possible, sachant que vous n'êtes
pas censé être un amateur "expert" (si c'est le cas vous avez déjà
tout ce qu'il vous faut: Lightroom, Photoshop et autres "Nik
collection", etc.)
Les
logiciels:
Ils
servent à ce que les initiés nomment le "post traitement". C'est à
dire traitement après (post) la prise de vue, c'est le travail d'amélioration
du cliché, à la maison devant l'ordinateur et qui va permettre de corriger
certains défauts de la photo. Cette phase correspond au "développement" et au "tirage" du temps des pellicules argentiques.
Voici
trois logiciels gratuits, les deux premiers "tournant" uniquement sur PC
Windows, qui peuvent vous être utiles si votre appareil n'en proposait aucun
dans son emballage ou téléchargeables
sur le site du fabricant
- "The Gimp" téléchargeable ICI qui traite les RAW et les JPEG. Il faut apprendre et comprendre son fonctionnement qui n'est pas toujours évident pour le profane (c'est le "Photoshop gratuit", presque aussi performant et aussi "usine à gaz" que Photoshop)
- "The Gimp" téléchargeable ICI qui traite les RAW et les JPEG. Il faut apprendre et comprendre son fonctionnement qui n'est pas toujours évident pour le profane (c'est le "Photoshop gratuit", presque aussi performant et aussi "usine à gaz" que Photoshop)
Concurrent gratuit de Photoshop, l’interface de GIMP, en Français est assez déroutante Ce logiciel très performant nécessite un apprentissage de ses nombreuse fonctionnalités |
Que
vous travailliez sur un RAW ou un JPEG, "Faststone" vous permettra
d'enregistrer en JPEG votre travail
Je
vous recommande de lire le fichier d'aide (en Français) qui a le mérite de
détailler les possibilités de ce programme assez génial. Le
"'tutoriel" est, hélas, par contre en Anglais
Faststone Image Viewer sur poste de travail double écran |
Pour les utilisateurs de Mac, XnViewMP:
Vous pouvez utiliser XnviewMP Téléchargeable ICI. Ce logiciel, très performant est aussi un "DonationWare". Il existe pour Mac, Windows et Linux en version 64 et 32 bits.
Il
est capable d'ouvrir plus de 500 formats de fichier image dont le format RAW,
mais...... avant tout traitement il va convertir votre fichier RAW en JPEG codé
sur 8 bits et il vous le signale, mais il n'écrasera pas votre original RAW
lors de l'enregistrement de votre travail,
vous lui indiquerez simplement l'endroit sur votre Disque ou vous
souhaitez enregistrer le résultat de votre travail . Si vous travaillez sur un
autre format (JPEG, TIFF, etc.) il vous demandera si vous souhaitez
"écraser" le fichier original, dans la négative indiquez lui un autre
emplacement sur votre disque
Par
précaution, travaillez TOUJOURS sur une copie de votre original
XnViewMP, tourne sur Mac, PC (Windows 64 ou 32 bits et Linux |
A
mon avis, Faststone ou XnViewMP sont amplement suffisants pour des besoins élémentaires
que, sauf passion à venir, vous ne dépasserez pas.
J'utilise
Lightroom 5.7 et Photoshop CS6, qui sont des logiciels dits "pros",
édités par la société Adobe, spécialiste mondial des logiciels photo et graphiques, mais, les exemples dans ce
post on été traités exclusivement avec "Faststone Image Viewer" pour
rester à portée de toutes les bourses et de toutes les compétences.
Ce
logiciel, pour un "gratuit" (donationware), est particulièrement
époustouflant , il ne se bloque pas si vous ne faites pas de "don" à
l'auteur, mais, en faire un, après l'avoir essayé, serait chouette compte tenu
du "super bon boulot" qu'il a fait.
Mon
conseil: ne laissez pas une image non satisfaisante sur votre disque dur,
ne la postez pas sur un réseau social, ne la distribuez pas à la famille, ne la
faite pas tirer sur papier sans avoir essayé de l'améliorer, cela ne demande
que peu de temps, un peu d'apprentissage
et cela vous donnera une plus grande satisfaction et beaucoup de plaisir.
Attention:
Dans
tous les cas ne travaillez QUE sur des copies de vos fichiers.
En
effet
- à
chaque fois qu'on intervient sur un JPEG on l'endommage un peu, même lors du ré‑enregistrement
- en
cas d'erreur vous disposerez toujours votre original intact
Voici
un des écrans de "Faststone" pour les réglages (je travaille sur deux
moniteurs donc j'ai "l'avant" sur l'écran gauche et
"l'après" sur le droit)
ATTENTION:
Dans tous les cas, et même avec des logiciels professionnels tels que Lightroom ou Photoshop, vous ne pourrez jamais "rattraper valablement" un JPEG presque noir ou presque blanc
Dans tous les cas, et même avec des logiciels professionnels tels que Lightroom ou Photoshop, vous ne pourrez jamais "rattraper valablement" un JPEG presque noir ou presque blanc
C'EST
PARTI POUR LES PROBLÈMES ET LEUR SOLUTION
Premier
problème: la fidélité des couleurs
La photo d'ouverture initiale telle que sortie de l'appareil: Balance des blancs automatique (AWB) |
Vos
photos vont souvent apparaître avec une forte dominante de couleur, soit dans
les jaunes/orangé, soit dans les bleu/vert........... Vous n'y êtes pour rien
si vous photographiez en utilisant le mode "auto" ou le mode
"sport" de votre appareil.
Cela
vient de la "qualité" de l'éclairage du gymnase. Les appareils
d'éclairage de ces lieux sont le plus souvent soit de lampes à vapeur de
sodium, soit des lampes fluorescentes, soit des lampes à arc.
Dans
le premier cas la dominante sera jaune, dans le deuxième: vert/bleu et le
troisième se rapprochera le plus des constantes de la lumière du jour
Au
surplus l'éclairage d'un gymnase comporte presque toujours une composante
"lumière du jour" plus ou moins prégnante, apportée par des baies vitrées ou des verrières de toiture
(c'était le cas pour la photo d'en tête). Cette composante varie en fonction de l'état du
ciel (clair, nuageux, bouché, etc.) et de l'heure du jour, après le coucher du
soleil elle disparaît.
Il
faut donc intervenir sur l'ordinateur, c'est ce qu'on appelle "régler la
balance des blancs".
Avec
un fichier "RAW" cela ne pose aucun problème, avec un fichier
"JPEG" la latitude de réglage est beaucoup plus réduite si l'on ne
veut pas trop dégrader l'image
Donc:
dans la mesure du possible ET si votre appareil le permet
1- si
vous disposez d'un logiciel qui permet le traitement des "RAW":
shootez en RAW. Les logiciels en ligne (style Picasa), n'admettent pas les RAW
2-
réglez la balance des blancs (voir dans les menus de l'appareil) sur
"auto" (AWB) ou sur "lumière artificielle" souvent nommée
"tungstène". Si au premier essais vous constatez une dominante
vert/bleu, c'est que l'éclairage est "fluorescent", réglez la balance
des blancs sur cet item
Ci
dessous vous trouvez un "Avant/Après" du travail sur Faststone sur une photo encore plus significative des problèmes de "balance des blancs"*
J'ai
réglé, à partir du JPEG, la balance des blancs (curseurs Rouge, Vert, Bleu), la
luminosité, le contraste, les courbes de rendu, le "bruit" et la
netteté
Réglage de la "Balance des Blancs" dans "Faststone" à l'aide des trois curseurs "R", "V", "B" on agit sur le poids de chaque composante: rouge, verte et bleue dans le cliché |
J'ai peut être même tiré, un peu trop vers la droite, le curseur "Bleu", "B"
Deuxième
problème: la distance gymnaste <> Appareil photo
Vous
risquez, si vous ne disposez pas d'un appareil équipé d'un "gros
zoom" de retrouver Fifille minuscule sur le cliché, perdue dans un
environnement pour le moins disgracieux et inutile.
Pour
cela il existe deux solutions
1-
La solution logicielle
Nous
allons continuer à utiliser Faststone puisqu'il est gratuit. La photo ci
dessous a été prise lors d'une compétition au gymnase de Saint Chamand en
Avignon le 8 février 2014
Original avant retouche et recadrage |
Nawel,
ici à la poutre a été "shootée" du haut des tribunes du gymnase avec
un objectif de focale équivalente à 75mm, ce qui représente un "petit
téléobjectif", insuffisant pour faire un gros plan sur la gymnaste. Elle
est donc noyée dans l"'environnement". Nous allons régler le problème
en procédant à un recadrage logiciel avec Faststone
Après réglages et recadrage |
Ci
dessous la copie d'écran de cet outil "recadrage"
Et
l'avant/après ci dessous
Après
avoir fait quelques réglages dans Faststone comme précédemment j'ai procédé à
un recadrage par rognage de la photo, ce qui a permis de mieux mettre en valeur
Nawel et l'action shootée pendant l'échauffement avec les "coachs" à
coté de l'agrès.
Mes conseils:
-
Quand vous recadrez avec Faststone, travaillez sur une copie de l'image et
utilisez TOUJOURS l'option "Recadrer sans perte". L'extérieur du
"tracé de rognage" est seulement "masqué" et n'est donc pas
perdu; on peut réinitialiser l'action
-
Conserver le "ratio d'aspect d'origine" ou un ration voisin, à moins
que le rognage vous permette de transformer, volontairement, une photo shootée
en "mode paysage" en "mode portrait". Il existe aussi un
ratio "main levée" qui permet toutes les folies ☺
2-
La solution "gros zoom"
Les
bridges et certains compacts sont équipés de zooms de 30X à 60X. En clair, cela
veut dire qu'un objet placé à 30 ou 60 mètres de vous apparaîtra dans le viseur comme
si il se trouvait à 1mètre
On
pourrait croire que c'est la panacée, ........ mais plus vous
"zoomerez" plus vous risquerez d'obtenir des clichés affectés d'un
flou dit "de bougé", bougé du photographe ou autrement dit
"tremblote"
A 60X
le moindre tremblement fera sortir Fifille du cadre et rendra la photo floue
J'explique:
Prenez
un crayon d'écolier en main et pointez le vers un des bouton de la chemise de
votre enfant en essayant de le toucher de la pointe ...... facile. ........
Maintenant
prenez une baguette fine de deux mètres
de long, toujours tenue d'une seule main, ce qui vous contraint à reculer d'autant, et tentez de faire la même chose......
quasi impossible.
Un
déplacement d'un degré d'angle de votre main entraîne un déplacement de vingt
degrés de l'extrémité de la baguette. Si, en plus, vous avez un peu la
tremblote et que vous n'êtes pas rigoureusement stable, maintenir
"Fifile" dans le "cadre" relève de la gageure.
Le
"zooming extrême" ne peut se concevoir qu'en utilisant un point
d'appui stable et une vitesse d'obturation au moins égale à la focale
équivalente en 24x36 utilisée. Le Zoom 60X du Panasonic Lumix FZ72, à sa plus
longue focale, correspond à un 1200mm sur un capteur 24x36mm. Il vous faut donc
une vitesse d'obturation au moins égale à 1/1200s........ utopique et
impossible, avec les conditions d'éclairage disponibles dans les gymnases
d'autant que les capteurs de ces appareils ne montent que rarement au dessus
d'une sensibilité de 3200ISO
Heureusement
dans un gymnase, même depuis les tribunes il est rare de devoir dépasser une
focale de 300mm ce qui ramène la vitesse de sécurité à la vitesse standard
immédiatement supérieure soit 1/500s, suffisante pour "figer" les
mouvements de la gymnaste
Troisième
problème: votre placement par rapport au gymnaste
Dans
toute compétition officielle il est impossible, car interdit, pour une personne
non accréditée ou n'appartenant pas à l'encadrement des gymnastes en
compétition de pénétrer sur le plateau d'évolution, ........ ce qui réduit à la
portion congrue vos choix de "points de vue" et de
"capturer" l'image de "Fifille" sous le meilleur angle sur
chacun des quatre agrès et des cinq agrès si c'est "Fiston" qui
matche.
Si la
surface d'évolution délimitée permet une circulation du public sur tout son
pourtour, je vous conseille fortement de quitter les tribunes et de vous
déplacer derrière les barrières en
suivant les "rotations", cela limitera les "zoomings"
excessifs et permettra de diversifier les points de vue.
Compte
tenu des superficies des gymnases municipaux c'est assez rare. Au pire vous
pourrez circuler sur un des cotés, au mieux sur deux ou, peut être, trois.
Couloirs de circulation sur deux cotés et demi |
Sinon
vous êtes cantonnés aux tribunes et à une des longueurs de la surface et il
vous faut faire au mieux.
Pour
la photo d'ouverture j'étais sur la surface d'évolution, à environ quatre
mètres de la poutre en faisant attention de ne gêner ni les juges ni les
gymnastes, ni les coachs. Bon, l'ANT était le Club organisateur..... alors je pouvais aller ou je voulais sur le plateau.
Mon
conseil: bougez là ou c'est permis, vous trouverez certainement un point de
vue sur Fifille moins convenu et plus dynamique que du haut des tribunes
LES
AUTRES PROBLÈMES
Les
"Bridges" et les "Compacts" sont surtout utilisés en mode
"auto" ou, ici, en mode "sport". Le vendeur de la boutique
photo vous a affirmé: "Toutéautomatik et vous allez faire des photos de
pro"........ sauf que ..............
La
netteté: autofocus.
Pour
la netteté l'autofocus, en automatique, fait la mise au point là ou il juge que
se trouve le sujet principal de la photo c'est à dire en suivant le programme que
les ingénieurs lui ont implanté.
En
général, si le photographe ne peut intervenir ni ne peut sélectionner le sujet
dans le viseur ou sur l'écran dorsal, l' appareil fait la mise au point sur
"le truc qui ne bouge pas et qui est le plus près de l'objectif et est le
plus lumineux et en plus est le plus près du centre du viseur", c'est à dire sur le juge ou le coach ou encore la
structure des barres asymétriques.......... mais pas sur le visage de Fifille
.........
Donc
elle risque fort d'être floue d'office. Cela tient au fait que les réglages
d'exposition imposés par les conditions de lumière et le mode "sport"
ou "auto" privilégient la vitesse d'obturation ET la montée en
sensibilité du capteur au détriment du "diaphragme" (le
"robinet" dans l'objectif, de
diamètre réglable, par lequel passe la lumière). Ce diaphragme va être,
d'office, réglé sur un grand diamètre d'ouverture par le programme interne.
Hors,
la valeur du diaphragme détermine "la profondeur de champ", c'est à dire la
distance qui sépare le plan net le plus proche du plan net le plus éloigné de
l'objectif. Pour ne rien arranger, plus le zooming est fort plus cet écart
diminue.
Plus le diaphragme est "fermé" (valeur forte: f/22) plus cet écart est important, plus le diaphragme est "ouvert", (valeur faible : f/2.8) plus cet écart se rétrécit. En général, vu les conditions de lumière dans les gymnases, les automatismes "ouvrent" le "diaph" au maximum
Plus le diaphragme est "fermé" (valeur forte: f/22) plus cet écart est important, plus le diaphragme est "ouvert", (valeur faible : f/2.8) plus cet écart se rétrécit. En général, vu les conditions de lumière dans les gymnases, les automatismes "ouvrent" le "diaph" au maximum
Par
exemple, avec le bridge Nikon P600 zoomé à 135mm, à pleine ouverture du
diaphragme (f/3.3), mise au point faite sur Fifille qui se trouve à 8 mètres de
l'appareil, la netteté sera bonne ou acceptable de 7.70m à 8.20 mètres. En
clair, tout paraîtra net sur 50cm....... sa tête a un diamètre d'environ
20cm....... si l'appareil s'est "planté" de 30cm dans son évaluation
de la distance ou si Fifille à bougé: elle se retrouve dans la zone de flou.
Pour
compliquer encore les choses, les autofocus de ces catégories d'appareil photo
utilisent un technologie dite à "détection de contraste" qui n'est pas
la plus réactive aux mouvements du sujet. Les reflex utilisent une autre
technologie, dite à "corrélation de phase", beaucoup plus réactive
aux mouvements du sujet et permettent, tous, de sélectionner dans le viseur le
"collimateur" avec lequel le calcul de distance sera réalisé.
Mon
conseil: si votre appareil le permet, sélectionnez le collimateur à
utiliser et placez le, au moins, sur Fifille, à défaut de pouvoir le placer sur
son œil le plus proche de vous, ce qui est la règle en portrait par exemple.
Après avoir mis le collimateur sélectionné sur "l’œil" de Fifille, appuyez à moitié sur le déclencheur. Cela bloque l'autofocus et vous permet de rectifier la composition et le cadrage de votre photo. (on appelle cette manœuvre "cadrage/décadrage") .
Les "modes autofocus"
Sur certains appareils il existe quatre modes de fonctionnement de l'autofocus
Après avoir mis le collimateur sélectionné sur "l’œil" de Fifille, appuyez à moitié sur le déclencheur. Cela bloque l'autofocus et vous permet de rectifier la composition et le cadrage de votre photo. (on appelle cette manœuvre "cadrage/décadrage") .
Les "modes autofocus"
Sur certains appareils il existe quatre modes de fonctionnement de l'autofocus
- Manuel (marqué "M") vous faites le "net" en tournant un bague sur l’objectif, œil au viseur
- Single shot (Marqué "AF-S" ou "S") adapté au sujets ne bougeant pas, ou peu
- Continu (Marqué "AF-C" ou "C") adapté aux sujet mobiles (c'est pour nous)
- Automatique (Marqué "AF-A" ou "A") voir plus loin
En général, en mode "sport" l'appareil se règle automatiquement sur le mode "C" ou "A"
Le mode "C" procède à un suivi du sujet tant que le déclencheur est enfoncé a mi-course.
Dans le mode "A" l'appareil bascule automatiquement entre le mode "C" et le mode "S" suivant qu'il trouve un sujet fixe ou mobile. Si il s'est calé sur le coach à côté de la piste d'élan Fifille sera floue
Mon conseil: si votre appareil le permet "forcez" ce réglage en mode "C" et sélectionnez un collimateur que vous pourrez facilement placer sur Fifille
Le mode "C" procède à un suivi du sujet tant que le déclencheur est enfoncé a mi-course.
Dans le mode "A" l'appareil bascule automatiquement entre le mode "C" et le mode "S" suivant qu'il trouve un sujet fixe ou mobile. Si il s'est calé sur le coach à côté de la piste d'élan Fifille sera floue
Mon conseil: si votre appareil le permet "forcez" ce réglage en mode "C" et sélectionnez un collimateur que vous pourrez facilement placer sur Fifille
Autre
problèmes de netteté
Le
zooming extrême, la montée en sensibilité et la réduction de bruit appliquée
par l'appareil sur le JPEG, dégradent aussi la netteté du cliché.
Une
très grande ouverture du diaphragme combinée à la qualité quelques fois
limite, de l'objectif dégradent aussi la netteté et le "piqué" de la
photo
Vous
n'y pouvez pas grand chose, ces petits défauts proviennent de la conception et de
la technologie de l'appareil
Mon
conseil: Systématiquement, dans Faststone, accentuez la netteté et,
éventuellement procédez à une réduction de bruit complémentaire préalablement à
ce dernier réglage mais avec grande modération et en surveillant l'aperçu 1/1
sinon vous allez transformer votre photo en "soupe de pixels". Voir
ci dessous aperçus
Écran de réglage "réduction de bruit" |
Obtenir
une exposition correcte de la photo
En
mode "auto" tous les appareils utilisent, en général, une méthode de mesure de la lumière dite
"matricielle". C'est le mode de mesure qui dans des conditions
"standard" donne le meilleur résultat, sauf que......
Dans
des conditions particulières d'éclairages ça ne marche pas et le posemètre est
trompé soit par des zones fortement lumineuses, soit par le "contre
jour", soit par de grandes zones d'ombre, soit par des couleurs particulières, le blanc et le noir notamment,
et encore pire lorsque vous photographiez votre chien noir devant un mur
blanc......... les deux finissent dans des gammes de "grisouille"
plus ou moins prononcées
Un
exemple ci dessous shooté lors du stage de vacances organisé par le Club en
février. Avec un bridge ou un compact cela aurait été excusable, mais, avec mon
A77 j'aurais du changer de mode de mesure car je savais que le posemètre allait
être trompé par le triangle de lumière à gauche et la baie vitrée à droite.
Sous exposition des sujets principaux |
En
fait, en mode "matriciel", le posemètre a fait correctement son
boulot: il a réglé l'exposition pour un bon rendu "moyen" de la globalité du cliché, dont la baie vitrée et le bâtiment visibles au travers ainsi que le triangle très lumineux à gauche font partie.
Il ne pouvait deviner que mon sujet principal, celui que je voulais exposer correctement, était les deux gymnastes. Sa surface d'évaluation prioritaire, au centre tombait sur la porte rouge qu'il a interprété comme un élément principal et a exposé à peu près correctement. Il a donc cherché autre chose de plus "clair", car c'est aussi en priorité les zones qu'il recherche. Ces zones claires ou très claires, on appelle cela des "hautes lumières" en jargon photo, sont celles les plus difficiles à corriger et c'est impossible si elles sont totalement blanches, sans détail, on dit alors qu'elles sont "cramées"
Il ne pouvait deviner que mon sujet principal, celui que je voulais exposer correctement, était les deux gymnastes. Sa surface d'évaluation prioritaire, au centre tombait sur la porte rouge qu'il a interprété comme un élément principal et a exposé à peu près correctement. Il a donc cherché autre chose de plus "clair", car c'est aussi en priorité les zones qu'il recherche. Ces zones claires ou très claires, on appelle cela des "hautes lumières" en jargon photo, sont celles les plus difficiles à corriger et c'est impossible si elles sont totalement blanches, sans détail, on dit alors qu'elles sont "cramées"
Heureusement,
j'avais shooté, comme toujours, au format "RAW" et je n'avais pas généré de
zones "cramées", j'ai donc pu rectifier le tir dans Lightroom sans
aucun problème
Par exception cette photo a été traitées dans Lightroom Faststone ne permet pas de faire des correction sélectives mais uniquement des corrections globales |
Ce qu'il faut savoir:
Le posemètre est étalonné et programmé pour ramener tout ce qui se trouve dans le champ a un gris neutre uniforme qui réfléchit 18% de la lumière reçue
Le posemètre est étalonné et programmé pour ramener tout ce qui se trouve dans le champ a un gris neutre uniforme qui réfléchit 18% de la lumière reçue
Corrections sélectives dans Lightroom 5.7 |
Mon
conseil: après avoir pris une photo regardez la sur l'écran LCD de votre
appareil et si il vous semble y avoir un problème réfléchissez au
"pourquoi", refaite là en tentant de modifier les réglages
Un
abord plus technique de "l'exposition" figure sur ce blog ICI
et
notamment l'apport de l'histogramme si votre appareil l'affiche sur l'écran
dorsal
Figer
l'instant:
Sauf
à connaître par cœur l'enchaînement de Fifille et à connaître l'instant décisif
le plus photogénique de chaque élément présent dans l'enchaînement il est
difficile de figer cet instant.
Sur
la poutre ou dans les phases statiques du sol et des barres asymétriques cela
peut se faire sans trop de problème.
Au
saut après "l'appel et l'envol" ou au sol après la course d'élan sur
une diagonale il est quasi impossible d'être sur de shooter l'attitude la plus
photogénique d'un "élément gymnique" en appuyant sur le déclencheur
comme pour réaliser un portrait.
Extrait d'une rafale de 12 images ISO 4000 - 1/400s - f/2.8- Focale equiv. 27mm -AF continu |
L'appareil va prendre une série de photos tant que vous maintiendrez le déclencheur enfoncé jusqu’à ce que son "buffer" soit plein ou que la carte mémoire soit pleine.
Ce
mode de prise de vue est à rechercher dans les menus de votre appareil
Cependant:
votre appareil doit impérativement disposer d'un mode autofocus dit
"continu" avec "suivi du sujet" sinon presque toutes vos
photos sauf la première seront floues. Dans ce mode l'appareil analyse le
mouvement du sujet, sa direction, sa rapidité et tente de prévoir l'endroit ou
va se trouver le sujet à la prochaine prise de vue
Il se
prérégle en mémoire sur la prochaine position prévue du sujet
Inconvénients
de cette solution
-
Elle nécessite une technique particulière: suivre le déplacement de la gymnaste
en essayant de la maintenir dans le cadre et déclencher la rafale au moment du
premier "appel". Avec mon A77 cela fait environ trente cliché sur la
demi diagonale au sol, donc
-
Elle nécessite des cartes mémoires de grande capacité (16 ou 32 Go pour une
compétition d'une journée) surtout si vous pouvez shooter en RAW. Vous n'aurez
pas le temps de faire le tri appareil en main pendant les pauses, et son écran
n'est pas conçu pour cela.
-
Elle nécessite un gros travail de tri et de sélection une fois devant
l'ordinateur. Sur la demi diagonale dont je parlais ci dessus, environ 90% des photos enregistrées ne
mériaient pas d'être conservés mais les quelques clichés qui restent sont souvent
très bons techniquement et artistiquement parlant
-
Cette technique nécessite un apprentissage pour garder le mouvement du torse
fluide et régulier et conserver la gymnaste dans le cadre pendant le suivi de son évolution.
-
Cette technique "bouffe de la batterie": j'ai toujours deux batteries
chargées à bloc dans le sac photo en plus de celle installée dans l'appareil.
Avantage:
-
Vous avez beaucoup plus de chances de saisir le "moment décisif",
l'expression corporelle parfaite ou une belle expression du visage et du corps
qu'en shootant vue par vue
Par
exemple ci dessous, issue d'une rafale de 19 vues, une des deux photos conservées,
prises lors de la compétition départementale de l'Isle sur la Sorgue
Mon
conseil: utilisez la rafale rapide si votre appareil le permet mais
réservez la pour les phases rapides des enchaînement et utilisez la sans
modération pour le saut en l'initialisant à la prise d'envol au moment de
l'appel sur le tremplin. Pour le reste shootez "vue par vue" en
tentant d'appuyer sur le "bitougno" au bon moment .
Un dernier point: la sensibilité
Du temps des pellicules argentiques on achetait la pellicule adaptée aux conditions d'éclairement qui allaient être rencontrées. Sa sensibilité s'exprimait en "ASA" plus le nombre de "ASA" était faible (25ASA par exemple pour une Kodachrome 25) plus il fallait de lumière pour obtenir une photo correcte. Plus sa sensibilité était forte (1600 ASA pour une "Recording 1600") moins il fallait de lumière pour obtenir la même photo à diaphragme et vitesse identique. Il fallait utiliser les 12, 24 ou 36 poses avant de pouvoir changer de pellicule si les conditions de lumière variaient et il fallait attendre une semaine le retour du labo pour voir le résultat et le nombre de "ratés", Grrrrrrrr!
Les "ASA" sont devenues des "ISO" et la démarche est la même....... sauf que.......
Maintenant les capteurs de certains appareils professionnels (Nikon D4S par exemple) montent jusqu’à 102400 ISO ........... on fait des clichés de nuit à main levée (Bon, c'est quand même 8000€ boitier nu sans objectif, Oups!)
Aujourd'hui, sur mon A77 l'appui sur un ou deux boutons permet de changer instantanément cette sensibilité (de 50 à 16000ISO) c'est plus pratique et, même sur des bridges ou des compacts on peut adapter la sensisibilté "à la volée" aux conditions d'éclairement. Les deux appareils présentés en ouverture montent jusqu'à 3200 ISO
MAIS............., et le MAIS est là, au prix d'une légère dégradation du cliché dès 3200ISO
Le problème sur les appareils ci dessus et même sur mon A77 dit "expert" c'est que, à ces sensibilités, on obtient souvent un cliché dont la netteté, la définition, le piqué sont dégradés
La photo ci dessus d’Héloïse au sol a été shootée, au format RAW, à 3200ISO et a du subir un traitement du bruit et de la netteté dans Lightroom avant d’être exportée en format JPEG
Le mode "sport" impose souvent, d'office, la sensibilité maximale possible du capteur et souvent l'apparition de l'un, ou des deux, "bruits numériques. (Chrominance et Luminance; le second se corrige facilement, la correction du premier produit un lissage de la photo et l'écrasement de beaucoup de détails fins )
Mon conseil: Si cela est possible sur votre appareil:
- ouvrez le diaphragme au maximum (f/2.8 par exemple), attention à la précision de la mise au point
- diminuez la vitesse d'obturation le plus possible en veillant à, quand même, "figer le mouvement"
- ne montez dans les "ISO" que "juste ce qu'il faut"
Un dernier point: la sensibilité
Du temps des pellicules argentiques on achetait la pellicule adaptée aux conditions d'éclairement qui allaient être rencontrées. Sa sensibilité s'exprimait en "ASA" plus le nombre de "ASA" était faible (25ASA par exemple pour une Kodachrome 25) plus il fallait de lumière pour obtenir une photo correcte. Plus sa sensibilité était forte (1600 ASA pour une "Recording 1600") moins il fallait de lumière pour obtenir la même photo à diaphragme et vitesse identique. Il fallait utiliser les 12, 24 ou 36 poses avant de pouvoir changer de pellicule si les conditions de lumière variaient et il fallait attendre une semaine le retour du labo pour voir le résultat et le nombre de "ratés", Grrrrrrrr!
Les "ASA" sont devenues des "ISO" et la démarche est la même....... sauf que.......
Maintenant les capteurs de certains appareils professionnels (Nikon D4S par exemple) montent jusqu’à 102400 ISO ........... on fait des clichés de nuit à main levée (Bon, c'est quand même 8000€ boitier nu sans objectif, Oups!)
Aujourd'hui, sur mon A77 l'appui sur un ou deux boutons permet de changer instantanément cette sensibilité (de 50 à 16000ISO) c'est plus pratique et, même sur des bridges ou des compacts on peut adapter la sensisibilté "à la volée" aux conditions d'éclairement. Les deux appareils présentés en ouverture montent jusqu'à 3200 ISO
MAIS............., et le MAIS est là, au prix d'une légère dégradation du cliché dès 3200ISO
Le problème sur les appareils ci dessus et même sur mon A77 dit "expert" c'est que, à ces sensibilités, on obtient souvent un cliché dont la netteté, la définition, le piqué sont dégradés
La photo ci dessus d’Héloïse au sol a été shootée, au format RAW, à 3200ISO et a du subir un traitement du bruit et de la netteté dans Lightroom avant d’être exportée en format JPEG
Le mode "sport" impose souvent, d'office, la sensibilité maximale possible du capteur et souvent l'apparition de l'un, ou des deux, "bruits numériques. (Chrominance et Luminance; le second se corrige facilement, la correction du premier produit un lissage de la photo et l'écrasement de beaucoup de détails fins )
Mon conseil: Si cela est possible sur votre appareil:
- ouvrez le diaphragme au maximum (f/2.8 par exemple), attention à la précision de la mise au point
- diminuez la vitesse d'obturation le plus possible en veillant à, quand même, "figer le mouvement"
- ne montez dans les "ISO" que "juste ce qu'il faut"
Il vous faudra faire quelques essais pour trouver les bons dosages pour chaque condition d'éclairement
Remarque:
Certains appareils évolués disposent du réglage dit "ISO Auto" que l'on peut brider a une valeur maximale, celle dont on détermine après quelques essais que le "bruit" est "rattrapable" dans un logiciel sans trop lisser la photo. Sur mon A77 qui peut monter a 16000ISO j'ai bridé le réglage a 6400ISO. Ce réglage est intéressant car il va vous permettre de laisser a l'appareil le soin de régler la sensibilité et vous permet quand même d'utiliser les modes "S" et "A" (priorité vitesse ou priorité ouverture)
Remarque:
Certains appareils évolués disposent du réglage dit "ISO Auto" que l'on peut brider a une valeur maximale, celle dont on détermine après quelques essais que le "bruit" est "rattrapable" dans un logiciel sans trop lisser la photo. Sur mon A77 qui peut monter a 16000ISO j'ai bridé le réglage a 6400ISO. Ce réglage est intéressant car il va vous permettre de laisser a l'appareil le soin de régler la sensibilité et vous permet quand même d'utiliser les modes "S" et "A" (priorité vitesse ou priorité ouverture)
Voila,
Après il n'y a plus qu'a "faire les podiums" mais là, c'est beaucoup plus simple ☺ |
Tout
le reste n'est que "cuisine technique" et mode d'emploi
N'hésitez
donc pas à "shooter" à tout va dans un premier temps et à analyser le
pourquoi d'un rendu insatisfaisant ainsi qu'a expérimenter l'un ou l'autre des logiciels gratuits mentionnés plus haut.
En
photo numérique cela ne coûte rien, sauf un peu de temps et un peu de fatigue
du doigt qui appuie sur le bouton "poubelle"
Un
des adages du photographe affirme: "ce n'est pas l'appareil qui fait la
belle photo mais le type qui a l'œil dans le viseur"
Si
vous avez des interrogations: bouton "me contacter, contact me" en
haut à droite, ou alors si on se rencontre lors d'une "compète"
n'hésitez pas à venir me questionner
Bonnes
tofs ☺
Photo d'ouverture, Un peu de technique
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Photo d'ouverture, Un peu de technique
Réalisée avec un APN reflex
Sony Alpha A 77
Vitesse: 1/1/1250s
Ouverture: f/2.8
ISO 1600
Correction exposition: +1.7 EV
Objectif: Sony 16x50 f/2.8 SSM
Focale: 50mm (eq 24x36: 75mm)
Compléments optique: néant
Mode d'exposition: Priorité vitesse "S"
Mode de mesure: Matriciel
Mode Autofocus: AF-C local
Flash: néant
Logiciels: Lightroom 5.7.1
Crédit photo: © Pierre CHEMIN
Vitesse: 1/1/1250s
Ouverture: f/2.8
ISO 1600
Correction exposition: +1.7 EV
Objectif: Sony 16x50 f/2.8 SSM
Focale: 50mm (eq 24x36: 75mm)
Compléments optique: néant
Mode d'exposition: Priorité vitesse "S"
Mode de mesure: Matriciel
Mode Autofocus: AF-C local
Flash: néant
Logiciels: Lightroom 5.7.1
Crédit photo: © Pierre CHEMIN
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